Sciences

Quand les astronautes se confient sur leur vie dans l’espace

Temps de lecture : 2 min

L'astronaute Mike Hopkins, le 24 décembre 2013. Photo Wikimédia CC par la NASA
L'astronaute Mike Hopkins, le 24 décembre 2013. Photo Wikimédia CC par la NASA

Apesanteur, nourriture, sommeil, besoins naturels... Quand on pense aux astronautes, de nombreuses questions nous viennent à l’esprit, et pas forcément à propos des études scientifiques qu’ils mènent «là-haut».

Ces dernières années, cinq astronautes ont organisé des sessions «Ask Me Anything» (demandez moi n’importe quoi) sur le site Reddit, afin de mettre fin aux interrogations des internautes.

Le site Vox propose aujourd’hui plusieurs de leurs réponses, à commencer par le décollage de la fusée.

«J’étais tellement dépassé par l’augmentation des vibrations que j’ai pensé pendant une minute que quelques chose allait mal (c’est-à-dire “Est-ce que les ailes vont tomber?”)», avouait Jeff Hoffman, qui a effectué son voyage en 1985.

Une fois en orbite, les astronautes ne manquent pas de superlatifs pour décrire ce qu’ils voient.

Flotter dans le vide «est à couper le souffle» explique Mike Hopkins. «C’était l’expérience la plus magnifique de ma vie», renchérit Chris Hadfield.

Certains confirment également que le film Gravity voient juste à propos de beaucoup de détails, notamment sur la sensation d’être ridiculement petit face à l’infiniment grand de l’espace.

La radio NPR a par ailleurs publié un petit webdocumentaire où l’astronaute Reid Wiseman raconte comment il ne pouvait pas se séparer de son appareil photo.

«J’ai vraiment aimé observer notre Terre être vivante, et prendre des photos et des vidéos de tout ça.»

Buzz Aldrin va plus loin en confiant ses impressions sur la Lune:

«Il n’y a aucun lieu sur Terre aussi désolé que ce que j’ai vu en arrivant sur la surface lunaire.»

Certains notent également avoir parfois eu peur face à ce grand vide sidéral qui a pu les oppresser.

Parmi les réponses des astronautes compilées par Vox, on trouve des anecdotes beaucoup plus cocasses. Outre le fait que Buzz Aldrin était un grand amateur de cocktail de crevettes, on apprend que la sueur colle à la peau, et qu’il faut constamment garder une serviette sur soi pour l’éponger.

«La chose intéressante, note Mike Hopkins, c’est que la sueur peut aller dans le système de condensation qui sera recyclé. Si les serviettes sont essorées et l’eau recyclée, alors on obtient de l’eau potable.»

A ceux qui ont demandé si faire l’amour dans l’espace était envisageable, Ron Garan a répondu que c’était possible, mais qu’aucun astronaute ne s’y était essayé pour l’instant, estimant que les «effets psychologiques seraient complexes et peut-être destructeurs» pour l’équipage.

Le commandant Hadfield s’est confié de son côté sur élément très important de la vie d’astronaute: les gaz. Si roter n’est pas possible, à cause de l’apesanteur, il avoue que ses gaz ne l’ont pas aidé à se déplacer dans la station, ces derniers étant trop étouffés, «ce qui n’est pas un bon type de propulsion».

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