Culture

La formule magique de Disney pour gagner plus d’argent: faire des remakes de ses classiques

Temps de lecture : 2 min

«Cendrillon», détail de l'affiche
«Cendrillon», détail de l'affiche

Sorti le 25 mars en France, le film live Cendrillon est arrivé en tête des premières séances et débarque à la 8e place des meilleurs démarrages de 2015, comme le rapporte Brain Damaged.

Mais Cendrillon s’inscrit dans un plan à long terme pour Disney, explique The Independent. Le géant du cinéma profite de la manne financière des adaptations de ses dessins animés.

L’idée de faire des remakes de ses grands classiques en film live a émergé chez Walt Disney Pictures en 1996, avec l’adaptation des 101 Dalmatiens. Mais le projet a pris une nouvelle tournure après la version de Tim Burton d’Alice au pays des merveilles en 2010.

Après Maléfique (2014) et Cendrillon, d’autres films sont à prévoir, comme Le livre de la jungle (2016), le sequel d’Alice Through the Looking Glass, La Belle et la Bête (2017), ou encore le Dumbo de Tim Burton (2018).

«Il est parfaitement logique pour Disney de passer leur réserve au crible et de réutiliser, réimaginer et rééquiper les contes classiques que l’audience connaît et apprécie», explique l’expert de l’industrie cinématographique Paul Dergarabedian, de Rentrak.

Pour le spécialiste, la stratégie des studios Disney sera profitable sur le long terme, comme elle l’est déjà avec les super-héros Marvel, les personnages de Pixar, ou encore Star Wars. D'autres studios s'y essayent: Universal pense à dépoussiérer Dracula et Frankestein et Warner Brothers veut réexploiter l'univers Harry Potter.

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