Nous vous tenons régulièrement informés des projets de start-up du numérique les plus ambitieux et, parfois aussi, les plus loufoques. L'engouement pour ces entreprises, suscité par le succès fulgurant de quelques acteurs majeurs, les fortunes colossales engendrées et la vague des nouveaux modes de consommation tirés par la sharing economy, a abouti à une multiplication des acteurs du secteur, qui n'arriveront pas tous à la ligne d'arrivée –c'est le principe même de cette économie hyperconcurrentielle.
Pour s'amuser avec la «scène start-up» et son jargon inimitable, voici un générateur de «pitchs» qui reprend les couleurs de la French Tech, le label du gouvernement pour promouvoir le made in France dans le secteur numérique. Le pitch, brève et séduisante description de l'activité développée, s'est imposé comme un outil crucial pour convaincre des investisseurs.
Quelques pitchs –à peine– fantaisistes générés:
«Notre projet se positionne comme étant le Facebook du partage de bagage à main pour les handicapés. Nous comptons lever 2 milliards d'ici la fin du trimestre.»
«Je suis le CEO de notre startup, qui est le Capitaine Train du stockage dans le cloud pour la génération Y. Nous avons nos bureaux en plein cœur du Silicon Sentier.»
Sont encore disponibles d'autres créneaux porteurs comme «le Whatsapp du foot en salle pour les cyclistes», «le Ulule du tourisme sexuel pour les jeunes actifs», «le Wonderbox de la location de cave financé par la publicité en ligne», «l'Instagram de la chasse à courre» ou «le Dailymotion du partage de bagage à main pour la génération Y».
A priori, tous ne seront pas rachetés par Google.