Invité de l'émission Tous Cinéma, dont Slate est partenaire, Romain Goupil est venu avec sa femme, Sanda et sa comédienne Valeria Bruni-Tedeschi, présenter son nouveau film Les Jours Venus. Il a évoqué son rapport au temps, qui passe trop vite, au cinéma, aux comédiens, et à sa propre vie, dont il se sert dans ses films.
Valeria Bruni-Tedeschi, qui en tant que réalisatrice, tisse aussi son cinéma sur sa propre vie, a récusé la notion de «trahison de la vérité» ou trahison de ses proches:
«C'est un film! Qu'est-ce qu'on trahit? Je comprends pas ce mot trahison».
Romain Goupil, qui a notamment utilisé dans Les Jours venus de vraies images d'archives de sa femme et de ses enfants a poursuivi:
«C'est faire participer. On ne trahit pas en inventant: on donne des élements vrais qui permettent de réfléchir et on les contredit par une autre image. C'est mettre en abîme, s'interroger, de film en film, la valeur d'une image».
Dans l'émission, Charlotte Pudlowski, rédactrice en chef adjointe de Slate, a parlé du faux bébé du film American Sniper, de Clint Eastwood et de la façon dont on trouve des vrais bébés pour jouer dans les films.
En fin d'émission, le réalisateur et comédien Thomas Salvador est venu présenter son nouveau film Vincent n'a pas d'écailles.