Dans un communiqué publié lundi 15 décembre, la vice-présidente déléguée de l'UMP, Nathalie Kosciusko-Morizet, a annoncé qu'il avait été mis fin aux fonctions de la secrétaire nationale à la formation profrsssionnelle, Fatima Allaoui. Le parti lui reproche d’avoir adhéré il y a un mois «à un parti d'extrême droite. Dans ces conditions, sa responsabilité de secrétaire nationale lui est retirée». Fatima Allaoui, également conseillère régionale UMP de Languedoc-Roussillon, est en effet membre depuis un mois du Siel (Souveraineté, indépendance et liberté), parti d’extrême-droite qui s'est allié dans le passé au FN.
Libération explique que Fatima Allaoui avait été «imposée à ce poste» par Nathalie Kosciusko-Morizet, et que son nom avait été validé par Nicolas Sarkozy. Un choix qui peut paraître étonnant car, comme le rappelle le journal, la désormais ex-secrétaire nationale avait quitté l'UMP, reprochant à son parti de faire preuve de «communautarisme» et de l'avoir investie à Béziers dans «un canton à forte population d’origine maghrébine.» Elle avait alors adhéré au Siel et tenté, sans succès, de rejoindre la campagne de Robert Ménard, candidat soutenu par le FN.
NKM, qui avait pourtant démenti être au courant de ses liens avec le FN, s’est donc sentie «trahie» et l’a fait savoir sur Twitter.
Confiance trahie par Fatima Allaoui. Aucun rapprochement avec l'extrême droite ne sera toléré http://t.co/dQ62FaqTWR pic.twitter.com/aO3sQD5vWE
— N. Kosciusko-Morizet (@nk_m) 15 Décembre 2014
Celle-ci a donc occupé son poste pendant à peine quatre jours, rendant obsolète l’organigramme du parti publié vendredi dernier. Le voici mis à jour (pour l’instant) par nos soins.