«Elle avait des larmes dans les yeux, raconte sa mère. Elle m’a dit Maman, ils m’ont choisie. Personne ne m’a jamais choisie. Ils m’ont choisie.»
Dans la nuit du jeudi au vendredi 29 octobre, Becky Hammon va devenir la première à officier en tant que femme entraîneur-adjoint d’une équipe de NBA, à temps complet. Ce sera avec les San Antonio Spurs, champions en titre, face aux Mavericks de Dallas.
A l’occasion de cette première, Bleacher Report a publié un long et passionnant portrait de l’ancienne star de la WNBA. Comme le détaille Howard Beck, au premier coup d’œil, son parcours semble pourtant tellement logique et linéaire.
«D’une jeune fille qui découvre le sport qu’elle aime, qui dévoue sa vie à ce jeu et qui petit à petit gravit les échelons. D’une équipe de lycée aux sélections inter-Etats, star à la fac, shooteuse exceptionnelle, médaillée olympique (avec la Russie), joueuse professionnelle, All-star, espoir en tant qu’entraîneure.»
Et pourtant, on y apprend ainsi que malgré tout son talent, toute sa détermination, Becky Hammon a failli passer au travers d’une carrière formidable. La faute à des scouts qui la trouvaient trop petite, trop lente, à des facs qui l’ignoraient, des managers de WNBA qui ont préféré ne pas miser sur elle, des coachs de l’équipe olympique américaine qui l’ont laissée sur le côté.
Le portrait de la nouvelle membre du staff de la franchise de Tony Parker, Boris Diaw et Tim Duncan est à lire sur Bleacher Report.