La ville de Chicago, dont les finances sont au plus mal, a instauré trois «jours de service réduit», dont le premier a eu lieu lundi 17 août. «La ville qui travaille» -c'est le surnom de Chicago-, qui espère ainsi économiser 8,3 millions de dollars (5,9 millions d'euros), n'a assuré que les services d'urgence et de première nécessité pendant cette journée.
Alors que la ville est candidate pour accueillir les Jeux Olympiques de 2016, un projet qui tient énormément à cœur au maire Daley, le quotidien Chicago Suntimes s'interroge dans un éditorial: «Si nous ne sommes même pas capables de garder la ville ouverte un lundi d'août, si on ne peut pas permettre aux habitants de la ville d'emprunter un livre ou de passer dans un centre pour seniors, comment sommes nous censés mettre en place un spectacle d'envergure mondiale qui dépassera tous ces percussionnistes chinois?»
«Peut-être que les Français ont raison, continue l'article. Fermons tout pendant le mois d'août. Envoyons tout le monde à la plage. Nous, les américains, avons tendance à trop travailler de toute façon. Nous ne le pensons pas - au contraire nous nous croyons paresseux. Un signe classique d'une mentalité de «workaholic» (d'accro au travail).»
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