Les élections gabonnaises approchant, la question du rapport de la France au pays du défunt Omar Bongo se pose.
Le poids de Paris à Libreville est important, avec sa base militaire, Total, l'amitié passée d'Omar Bongo avec Jacques Chirac et les caciques de la Françafrique. Officiellement Paris n'a pas son candidat, mais Robert Bourgi, le nouveau Monsieur Afrique qui succède à Jacques Foccart, a déclaré qu'à titre personnel, il soutenait Ali Bongo. Pas de candidat officiel pour Paris — mais Robert Bourgi est le conseiller de Nicolas Sarkozy pour l'Afrique.
Alors que Nicolas Sarkozy avait vainement promis une rupture dans la politique Franco-africaine, les élections gabonaises seront un test pour savoir si la France parvient à se cantonner à une certaine neutralité.
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Image de une:Reuters, Ali Bongo lors des funérailles de son père, le 16 juin 2009 à Libreville
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