Les plus grands dirigeants du monde sont réunis à New York ce mardi pour un Sommet extraordinaire sur le climat, afin de rediscuter de leurs engagements contre le réchauffement.
Pour découvrir qui sont les plus gros pollueurs de la planète, The Guardian a dressé une carte interactive.
Capture d'écran de la carte du Guardian. Allez sur leur site pour profiter de toute l'interactivité de leur création
Elle indique quels sont les plus grands pays émetteurs de gaz à effets de serre, suivant la quantité de dioxyde de carbone (CO2) produite par personne, et comment ont évolué ces émissions entre 1990 et 2008. Sont aussi mentionnés le niveau de vie et le taux de renouvellement de la population dans les différents Etats.
Grâce au principe d’anamorphose, les pays apparaissent plus ou moins grands suivant si l’on s’intéresse au contexte, à leur responsabilité dans l’extraction, l’émission et la consommation de gaz à effets de serre ou à leur vulnérabilité face au réchauffement climatique.
Le premier émetteur de gaz à effets de serre est la Chine, qui a produit plus de 9.977 millions de tonnes de CO2 à partir de combustibles fossiles en 2013. Elle est suivie par les Etats-Unis, puis par l’Inde. Pékin et New Dehli sont peu enclins à une réduction de ces émissions, car ils craignent qu’elle ralentisse leur croissance.
En revanche, trois grands pollueurs ne sont pas égaux face aux répercussions sur la population. L’Inde et la Chine tiennent le bas de l'échelle de la pauvreté mondiale. Elles sont beaucoup plus vulnérables aux inondations, aux sécheresses et aux températures extrêmes entraînées par le changement climatique, qui peuvent provoquer des déplacements de population, des blessés et des sans abris.
Le Monde rapporte que les émissions de gaz à effet de serre n’ont fait qu’augmenter depuis cinq ans, et leur concentration en 2013 était plus élevée que jamais. Le Sommet de ce mardi a lieu à la demande personnelle du secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon, qui espère parvenir à un premier accord global avec les plus grands émetteurs.
François Hollande a d’ores et déjà annoncé que la France allait contribuer à hauteur d’un milliard de dollars au Fonds Vert des Nations unies, dont le but est d’aider les pays fragiles à réduire leurs émissions de gaz à effet de serre, et à gérer les effets du réchauffement. Fin 2015, les 195 pays de la Convention-cadre des Nations unies sur le changement climatique doivent se réunir à Paris pour la signature d’un grand accord.