«Selon ses comptes semestriels, BNP Paribas s'apprête à distribuer à ses traders un milliard d'euros de plus en 2009 qu'en 2008» révélait mardi 4 juillet le journal Libération. Cette information a déclenché une vague de réactions indignées. Martine Aubry, la première secrétaire du PS, a qualifié l'annonce de «véritable scandale», en rappelant que le président de la République avait «annoncé «une moralisation du capitalisme» et promis la fin des bonus exubérants et des parachutes dorés en contrepartie des aides accordées aux banques».
L'association SOS Petits Porteurs a réclamé que «le milliard des traders de la BNP soit remboursé à l'Etat», rappelant que «la BNP reçoit 5,1 milliards de l'Etat, donc du contribuable». La banque a quant à elle affirmé qu'elle «respect[ait] scrupuleusement» les règles établies par le G20 en matière de bonus.
Christian Estrosi, le ministre de l'industrie, a déclaré que ce n'était pas au gouvernement de trancher sur le respect ou non des règles en matière de rémunération des banques. «Pour plus de transparence et plus de garanties, nous avons délégué à la Banque de France et à son superviseur de conduire ces opérations de vérification.»
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(Image de Une: Le parquet du New York Stock Exchange Reuters)
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