Les ravages de la circoncision clandestine en Afrique du Sud

Temps de lecture : 2 min

Plus de la moitié des jeunes garçons ayant subi une circoncision clandestine en Afrique du Sud meurent. Lundi 3 août, un enfant de 16 ans est décédé après avoir subi une circoncision et agonisé pendant une semaine dans le centre informel à l'ouest de Mthatha. Les deux hommes qui seraient les auteurs de ce crime se sont enfuis avec 3 autres jeunes enfants eux aussi circoncis et parmi lesquels, le frère du défunt. Les deux criminels recherchés par la police seraient âgés d'un peu plus de 20 ans.

Selon une statistique rendue publique le 29 juillet, 52% des jeunes garçons ayant subi une circoncision illégale pendant l'hiver dans l'est de Cape Town en seraient morts. Mais pour des raisons économique les parents ne veulent pas que leurs enfants aillent à l'hôpital subir cette intervention.

Ainsi, un garçon qui pour la 2e fois avait était sauvé d'un centre clandestin dans un état de santé critique a été renvoyé dans la brousse par ses parents jusqu'à ce que le processus de circoncision soit terminé.

Le gouvernement a bien demandé aux habitants de dénoncer les endroits où se pratique la circoncision illégale et ceux qui le font, en vain. Un chef local dans la région du Transkei a été interpellé en train de vendre les bulletins de circoncision qui permettent théoriquement d'obtenir une telle intervention gratuitement dans les hôpitaux publics.

Dans les centres illégaux, les circoncisions sont payées avec de l'alcool ou entre 150 et 1 500 rands (13.50 et 134.9 Euros).

[Lire l'article complet sur le Cape Times]

Vous souhaitez proposer un lien complémentaire sur ce sujet ou sur tout autre sujet d'actualité? Envoyez-le à infos @ slate.fr

Image de une: jtravism, flickr, CC

Newsletters

Podcasts Grands Formats Séries
Slate Studio