Depuis qu'il a pris la présidence de l'UEFA, l'association qui dirige le football européen, Michel Platini critique les dérives du «foot business». Mais selon les Echos, son posteen fait un des acteurs majeurs et l'oblige à des grand-écarts entre son discours et sa politique.
«Platini préfère contrôler le «foot business» pour en limiter les effets pervers plutôt que le détruire» explique le quotidien économique. Aujourd'hui, il affirme «n'avoir jamais voulu empêcher qu'il y ait de l'argent dans le football» et ne se bat plus que contre ceux qui «y investissent pour faire des plus-values.»
Le parcours de Michel Platini le classe troisième au récent palmarès du prix de la personnalité du «sport business» de la décennie 1998-2008, établi par NZ Consulting et TNS Sport. Une place sur le podium qu'il ne revendiquera peut-être pas haut et fort, mais qui n'est pas imméritée «si l'on considère que le «sport business» le plus durable est celui qui se bâtit sur les vraies valeurs du sport, note Les Echos. Celles qui attirent les fans comme les sponsors et les diffuseurs.»
[Lire l'article complet sur lesechos.fr]
(Photo: Michel Platini, REUTERS/Christian Hartmann)
Vous souhaitez proposer un lien complémentaire sur ce sujet ou sur tout autre sujet d'actualité? Envoyez-le à infos @ slate.fr