L'entourage de Ségolène Royal avait dans un premier temps démenti mais la présidente de la Région Poitou-Charentes l'a confirmé samedi 4 juillet à Sud-Ouest: oui, elle a bien demandé l'annulation du concert du rappeur Orelsan aux Francofolies de La Rochelle le 14 juillet. Ce que dément l'organisateur du festival.
Ségolène Royal affirme avoir demandé des «clarifications» aux organisateurs du festival: «Je l’avais déjà fait au mois de mars. Je ne sais pas ce qui les a conduits à reprogrammer ce rappeur. En tant que femme et présidente de la région Poitou-Charentes, je n'ai absolument pas envie de sponsoriser sur mon territoire une personne qui vante les violences faites aux femmes (...) Même si je n'ai pas à me mêler des choix artistiques, j'assume, et je me réjouis qu'il ne chante pas ses paroles de haine et de meurtre aux Francofolies.»
La maison de disque d'Orelsan est très en colère: «Nous sommes [...] scandalisés que ce festival créé par Jean-louis Foulquier, en cette année anniversaire, entache définitivement par cet acte de censure, son image», dénonce Wagram dans un communiqué.
Mais l'organisation du festival assure que l'annulation du concert d'Orelsan n'a rien à voir avec Ségolène Royal. «[La préfecture] craint des débordements liés au concert. Comme je ne voulais pas d'un concert avec des cars de CRS j'ai préféré annuler le spectacle. J'ai pris cette décision seul, sans aucune pression de la part de Ségolène Royal», déclare Gérard Pont, le directeur des Francofolies sur lexpress.fr
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-> À relire sur Slate le plaidoyer pour Orelsan de notre chroniqueuse Titiou Lecoq.
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