On n'est jamais mieux servi que par soi-même. Dégagé sans ménagement du gouvernement par Nicolas Sarkozy, Yves Jégo se tresse des lauriers dans une interview au Parisien daté du 3 juillet: «J’ai voulu me faire le porte-parole d’un Etat neutre, qui n’ait pas de connivence et qui dise les choses. Je pense qu’outre-mer, il y aura un avant et un après-Jégo».
Selon l'ancien secrétaire d'Etat à l'Outre-mer, Nicolas Sarkozy l'a soutenu pendant le conflit aux Antilles: «Le président a pu le constater lui-même la semaine dernière lors de son voyage: la situation aux Antilles est redevenue normale. J’ai évité, dans un affrontement extraordinairement compliqué, une dérive insurrectionnelle qui aurait pu voir le sang versé».
Après avoir laissé sous-entendre que les patrons békés étaient à l'origine de son éviction, Yves Jégo revient partiellement sur ses déclarations, estimant qu'il n'a «pas de preuve ni d’élément précis». Mais il ne nie pas.
[Lire l'interview sur le site du Parisien]
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