The Economist publie une étude du cabinet de conseil Deloitte sur le rapport entre la masse salariale des clubs des cinq «grands» championnats de football européens et leur revenu.
Résultat: la France est le pays où le poids de la masse salariale représente la part la plus importante du revenu des clubs, à hauteur de plus de 70%. Vient juste après l'Italie, tandis que les championnats anglais et espagnols, avec leur cohorte de stars aux salaires mirobolants, sont plus proches des 60%. «Des cinq championnats les plus riches d'Europe, seule la parcimonieuse Bundesliga allemande a réussi à garder la part relative de ses salaires relativement basse depuis 1997» note l'hebdomadaire.
A noter l'explosion de cette part relative des salaires au début des années 2000 en Italie et en Espagne, qui correspond notamment à l'arrivée de Florentino Perez à la présidence du Real Madrid et à l'âge d'or des transferts records (huit des dix plus gros transferts de l'histoire ont été effectués en entre 2000 et 2003).
Mardi 9 juin, Perez, de retour à la tête du club madrilène depuis peu, a recruté le footballeur Kakà pour 65 millions d'euros, le deuxième transfert le plus cher de l'histoire. Le Real paiera le brésilien 200 000 euros par semaine pendant six ans. Claude Makelele, le joueur le mieux payé du championnat français, est lui rémunéré par le Paris Saint-Germain 285 000 euros... par mois.
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