La France et l'Angleterre ont beau s'être rapprochées depuis l'élection de Nicolas Sarkozy, il en faut peu pour raviver les vieilles querelles entre les meilleures ennemies d'Europe. Outre-Manche, l'absence d'invitations pour les membres de la famille royale aux commémorations du 65e anniversaire du débarquement du 6 juin en Normandie a été vécue comme un véritable affront.
«Les français se sont inclinés face à la colère britannique» écrit le quotidien The Daily Mail, après que la France ait affirmé que la reine est «naturellement la bienvenue en sa qualité de chef de l'Etat britannique.» Une déclaration qui n'est pas une invitation officielle, ce qui «un problème pour Buckingham Palace qui ne peut rien faire sans elle», d'autant plus que l' «organisation d'un tel déplacement à l'étranger peut prendre jusqu'à six mois.»
Gordon Brown a également été critiqué par la presse britannique pour ne pas avoir réglé le problème avec la France plus tôt, l'évènement se déroulant dans neuf jours.
Dans la foulée de la polémique, le même quotidien écrit, avec sa retenue et son bon goût légendaire, que «la réticence du président Nicolas Sarkozy à inviter la Famille Royale pour les cérémonies du débarquement peut être interprétée par certains comme étant liée au passé peu glorieux de sa propre famille et de celle de Carla Bruni pendant la guerre.»
Et de retracer les bonnes relations de Pál Sárközy de Nagy-Bócsa, le père de Nicolas Sarkozy, avec l'armée allemande et l'exil de la famille vers de la Hongrie vers l'Allemagne en 1944, ou encore les liens étroits entre le beau père de Carla Bruni, Alberto Bruni Tedeschi, et le régime de Mussolini.
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(Photo: Steve Punter, Flickr)
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