Battisti est incarcéré au Brésil. Vu de France, l'homme est écrivain. Vu d'Italie, il est terroriste. Paris-Match l'a rencontré dans sa prison brésilienne.
Condamné à perpétuité par la cour d'assises de Milan, en fuite depuis 1981, il s'est d'abord réfugié en France où il a débuté une carrière d'écrivain. En 2004, alors que la France s'apprête à l'extrader vers l'Italie, il gagne le Brésil où il est incarcéré trois ans plus tard, en 2007. Cette semaine, les Brésiliens doivent décider si l'écrivain-brigadiste doit être extradé.
Aujourd'hui l'ex-militant d'extrême gauche, accusé de quatre assassinats (qu'il nie), affirme qu'il préférerait se suicider plutôt que de se retrouver dans une prison italienne. En effet, dans quelques jours, la justice brésilienne donnera sa décision quant à sa possible extradition.
Battisti se confie à Match: il maintient n'avoir jamais tué. Selon lui, le gouvernement italien a fait de lui «un chef, un assassin, un monstre».
L'ancien militant raconte les circonstances dans lesquelles il a quitté la France: à Paris, on l'a contacté pour lui remettre un passeport. Ce contact est selon lui un homme «proche du gouvernement Mitterrand», un homme qu'il appelle «l'homme de l'ombre».
Lire l'article au complet sur Paris Match
Vous souhaitez proposer un autre lien que vous jugez plus pertinent ou complémentaire? Envoyez-le à infos @ slate.fr
Crédit photo: Battisti est escorté par la police brésilienne, Jamil Bittar / REUTERS