Barack Obama a expliqué mercredi 13 mai qu'il se battrait pour empêcher la publication de nouvelles photos témoignant des abus de prisonniers en Irak et en Afghanistan par le personnel militaire américain. Le président a donc changé d'avis sur la question, après que des commandants ont prévenu de l'impact éventuel des images: elles pourraient déclencher des réactions violentes contre les troupes américaines, les mettre ainsi en danger dans les zones de conflit actuelles, et agraver l'anti-américanisme.
L'administration Obama avait déclaré le mois dernier qu'elle ne s'opposerait pas à la sortie des photos, mais le président n'avait pas encore vu les photos, ni reçu d'avertissement du Pentagone. Le revirement est problématique: un accord avait été passé avec l'American Civil Liberties Union, (union américaine pour les libertés civiles), qui s'était battue pour que soient rendues publics les clichés des incidents d'Abu Ghraib, et d'une demie-douzaine d'autres prisons. Le département de la justice a informé la Cour de New York, qui avait soutenu la demande de l'ACLU, qu'il ferait appel de la décision, pour revenir sur l'accord.
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