Jacques Chirac a été déclaré coupable ce jeudi 15 décembre de «détournement de fonds publics» et d'«abus de confiance» dans un des volets de l'affaire des emplois présumés fictifs de la ville de Paris, et condamné à deux ans de prisons avec sursis. Ce volet porte sur 21 emplois rémunérés par la mairie de Paris au début des années 1990.
L'ancien président de la République a été relaxé des faits d'ingérence et de prise illégale d'intérêts pour un certain nombre d'autres emplois, précise Lemonde.fr qui suivait en direct le procès.
Le tribunal de Paris n'a pas suivi l'avis du Parquet, qui demandait la relaxe de l'ancien président de la République. Jacques Chirac n'a pas assisté au procès, qui s'est tenu du 5 au 23 septembre, en raison de problèmes de santé.
C'est la première condamnation d'un chef d'Etat français depuis celle de Philippe Pétain en 1945, note Reuters.