Des proches du couple Dominique Strauss-Kahn-Anne Sinclair ont indiqué au Parisien que l'hypothèse d'une séparation, voire d'un divorce, n'était plus exclue après des mois d'affichage médiatique et de démêlés judiciaires au cours desquels la solidité du couple a été remise en cause.
Bien qu'Anne Sinclair soit restée aux côtés de son mari lorsqu'il a été accusé d'agression sexuelle par Nafissatou Daillo à New York, «elle a pris un énorme coup sur la tête en découvrant l'ampleur du mensonge», témoigne une amie. Les révélations de Tristane Banon et du contenu des SMS envoyés à un entrepreneur lensois impliqué dans l'affaire de proxénétisme du Carlton de Lille s'en sont suivies.
Ce week-end, le Journal du Dimanche racontait que DSK avait annoncé son intention de se soigner de sa «maladie» à ses proches. Pour cette même amie citée par Le Parisien, cette fragilité pourrait expliquer pourquoi «elle ne veut pas le lâcher maintenant, alors qu'il est un homme seul et désespéré».
L'argument financier est aussi à prendre en compte, l'épouse de DSK ayant déjà couvert une grande partie des frais de procès à Manhattan et avec la perspective du procès au civil intenté par les avocats de Nafissatou Diallo, elle pourrait ne pas avoir envie de «voir toute sa fortune partir en fumée».
Dans le même temps, le couple a indiqué, dans un communiqué envoyé à l'AFP, qu'ils s'apprêtaient à lancer une «campagne de poursuites contre tous ceux qui ont porté atteinte à leur vie privée et à leur dignité».