La grippe qui s'étend ne restera pas «grippe porcine». D'abord, c'est mauvais pour l'industrie du porc; les consommateurs ne voudront plus manger de l'animal, alors qu'il reste inoffensif, à condition d'être cuit. Bruxelles propose de parler de «nouvelle grippe».
Ensuite, pour les Juifs et les Musulmans, le porc est un animal impur. Le vice-ministre israélien de la Santé, l'ultra-orthodoxe Yaakov Litzman, a décidé de retenir le terme de «grippe du Mexique»: «Je préfère parler de grippe du Mexique, pour ne pas avoir à prononcer le mot «porc»».
L'OIE (L'organisation mondiale de la santé animale) explique que par le passé, «plusieurs épidémies de grippe d'origine animale ont été nommées en fonction de leur origine géographique, par exemple la grippe espagnole (1918-1919) ou la grippe asiatique (1957-1958), c'est pourquoi il serait logique d'appeler cette maladie «grippe nord-américaine».»
Lire l'article intégral sur Le Point.