La réforme des retraites ayant été adoptée, Emmanuel Macron souhaite tourner la page. Son mot d'ordre est désormais l'apaisement. Dans son allocution télévisée du lundi 17 avril, le président de la République s'est donné 100 jours pour atteindre ses objectifs, via trois grands chantiers. Il promet par exemple de désengorger les urgences et de revaloriser les salaires des enseignants.
En parallèle, Emmanuel Macron sort de sa tour d'ivoire et retourne sur le terrain. Il était ce mercredi en Alsace, où il a reçu un accueil tendu au son des casseroles, et le lendemain dans l'Hérault, où il s'est également heurté à des Français mécontents de son action.
La stratégie de l'apaisement du chef de l'État peut-elle fonctionner? Les présidents précédents avaient-ils eux aussi été confrontés à ce genre d'accueil hostile? Emmanuel Macron veut-il réitérer sa sortie de crise des «gilets jaunes», à laquelle il était parvenu en lançant le «grand débat national»?
Roselyne Febvre et Jean-Marie Colombani, directeur de Slate.fr, en discutent avec leurs invités Bruno Jeudy, éditorialiste politique, Carole Barjon, éditorialiste politique à L'Obs, et Guillaume Daret, journaliste politique à France Télévisions, dans l'émission «Politique» sur France 24, en partenariat avec Slate.
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