Le destin de la réforme des retraites est entre les mains de neuf hommes et femmes de la plus haute juridiction française: le Conseil constitutionnel. Il est composé des anciens Premiers ministres Laurent Fabius et Alain Juppé, des anciens ministres Jacques Mézard et Jacqueline Gourault, de l'ancien sénateur (LR) François Pillet, de l'ancienne directrice de cabinet d'Éric Dupont-Moretti Véronique Malbec, et des hauts fonctionnaires François Seners, Michel Pinault et Corinne Luquiens.
L'institution doit déterminer si le texte et le processus législatif qui a conduit à son adoption sont conformes ou non à la Constitution. Le projet de loi sera-t-il validé ou non? En partie seulement? Le Conseil constitutionnel rendra sa décision ce vendredi 14 avril en fin d'après-midi.
Mathilde Panot, la présidente du groupe La France insoumise à l'Assemblée nationale, a déclaré sur la chaîne LCI: «Nous avons de très bons arguments pour demander une censure totale.»
Est-ce vraiment le cas? Le Conseil constitutionnel sera-t-il mis en cause s'il ne va dans le sens des opposants à la réforme? Vivons-nous une crise démocratique?
Roselyne Febvre et Jean-Marie Colombani, directeur de Slate.fr, en discutent avec leurs invités Bruno Jeudy, éditorialiste politique, Carole Barjon de L'Obs, et Roland Cayrol, politologue, dans «Politique», l'émission de France 24 en partenariat avec Slate.
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