Qui dit mars dit retour du printemps et des jardins fleuris. Mais pour que de jolis bourgeons éclosent, la pluie doit inévitablement être de la partie –l'un ne va pas sans l'autre. Et en ce qui concerne les précipitations saisonnières, l'hémisphère Nord est particulièrement affecté. Mais pourquoi le printemps y est-il aussi humide?
Comme l'explique Discover Magazine, les pluies printanières ne sont pas le fruit du hasard. À cette saison, l'hémisphère Nord reçoit davantage d'énergie solaire. L'air qui nous entoure se réchauffe, marquant la transition des températures fraîches de l'hiver vers l'ardeur de l'été. Seulement, combiner l'air sec et frais de l'hiver à la chaleur et à l'humidité de l'été n'est pas sans conséquence. Ce phénomène favorise l'évaporation de l'eau présente à la surface de la Terre. Des nuages se forment, et l'humidité retombe simplement sous forme de pluie.
Toutefois, l'ampleur des intempéries dépend incontestablement de l'endroit où nous vivons: de sa latitude, de son altitude, des vents dominants et de la topographie. Raisons qui expliquent pourquoi l'hémisphère Nord y est particulièrement sujet.
Un terrible record battu, à défaut d'une pluie hivernale battante
Les saisons telles qu'on les connaît pourraient n'être bientôt qu'un lointain souvenir. Avec des hivers de plus en plus courts et l'arrivée de plus en plus précoce du printemps, la hausse des températures perturbe les schémas météorologiques. Et d'après les experts en la matière, nous ne sommes pas près de ranger nos parapluies, bien au contraire.
Au-dessus des océans, l'atmosphère est de plus en plus humide au printemps. Le réchauffement climatique accentue l'évaporation de l'eau. Par conséquent, ce phénomène déclenche des pluies intenses pouvant provoquer davantage de tempêtes et accroître le risque d'inondations saisonnières.
À l'inverse, des températures plus douces en hiver diminueront très certainement les précipitations durant cette saison. Cet hiver, la France a d'ailleurs subi trente-deux jours consécutifs sans précipitations significatives, soit «le nombre de jours sans pluie le plus important jamais enregistré depuis 1959, toutes saisons confondues», affirmait Météo France dans son bilan de l'hiver 2022-2023 publié le 6 mars.
Votre expérience des saisons futures va donc dépendre de l'endroit où vous avez décidé de poser vos valises. Et des conséquences du dérèglement climatique sur cette région.