Saitama City, une ville japonaise du Grand Tokyo, voit depuis quelques jours ressortir de vieux démons: ceux de meurtres de chats, qui ont déjà marqué ses habitants par le passé.
Au début de l'année, une femme est d'abord tombée sur les parties découpées d'un chat, sa tête et ses pattes, le long des rives du fleuve Ara-Kawa. Le reste du corps sera découvert quelques jours plus tard, sur le terrain d'une école primaire.
Ce n'est pas tout. Fin février, deux autres carcasses de chats mutilés ont été retrouvées dans la ville, en l'espace de dix jours seulement. Des découvertes qui paniquent profondément les habitants de Saitama, rapporte CNN.
Le média américain rapporte en effet que la police a intensifié ses patrouilles et que les enfants doivent se rendre à l'école par groupe de plusieurs individus, où doivent être accompagnés par un enseignant ou un parent. Cet affolement qui se répand dans la ville ne sort pas de nulle part: ce n'est en effet pas la première fois que de tels actes se produisent ici. Des actes qui peuvent déboucher sur des meurtres d'humains.
Tueur de chats
Ces dernières années, un tristement célèbre tueur de chats avait déjà traumatisé la ville. Ce dernier les torturait avant de publier les vidéos de ses exactions en ligne. Le tueur sera finalement arrêté et envoyé en prison.
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Ce qui inquiète les habitants de Saitama City, c'est que la cruauté envers les animaux peut être une passerelle vers des crimes toujours plus odieux au Japon, comme des meurtres d'enfants. À Kobe City par exemple, un jeune garçon de 14 ans ayant commis ce type d'acte avait fini par tuer deux enfants, âgés de 10 et 11 ans.
Une enquête a donc été rapidement lancée pour trouver le coupable, sans savoir pour l'heure si ces actes sont liés entre eux. Le ou les tueurs risquent en tout cas des peines de prison pouvant aller jusqu'à cinq ans, et une amende de près de 36.000 euros.
