Santé

Pour combattre les rhumes, il faut garder son nez au chaud

Temps de lecture : 2 min

Une simple écharpe peut renforcer votre système immunitaire.

La hausse des infections virales en hiver n'est pas une coïncidence. | Vadim Fomenok via Unsplash
La hausse des infections virales en hiver n'est pas une coïncidence. | Vadim Fomenok via Unsplash

L'hiver ne débutera officiellement que le 21 décembre. Pourtant, les températures négatives ne se sont pas fait attendre. Mais pour se prémunir contre les ravages du froid, les scientifiques ont trouvé la solution: s'envelopper dans une écharpe douillette. Et surtout, garder son nez au chaud.

Le froid et les infections respiratoires vont souvent de pair, mettant à rude épreuve notre système immunitaire. Notre cavité nasale se trouve d'ailleurs en première ligne de notre lutte contre les microbes, comme l'explique le docteur Michael Mosley dans le Daily Mail. En inhalant régulièrement des virus, notre corps est plus que jamais exposé aux agressions extérieures. En outre, les bactéries présentes sur nos mains peuvent rapidement se retrouver dans notre nez lorsque nous nous touchons le visage.

Mais heureusement, nos fosses nasales sont aptes à se défendre. Les poils de notre nez constituent une première barrière physique contre les infections. Par exemple, lorsque des microbes tentent de s'introduire dans notre corps, notre organe produit du mucus (plus communément appelé morve), afin de les neutraliser. Ainsi, les bactéries n'atteignent pas les poumons.

Plus impressionnant encore: lorsqu'elles détectent l'arrivée d'ennemis, ces cellules libèrent des sacs remplis de liquide, appelés vésicules extracellulaires (VE). Ces dernières tuent alors les envahisseurs, ou s'y accrochent.

Le froid, ennemi numéro un
de votre nez

Selon une étude publiée le 6 décembre dans le Journal of Allergy and Clinical Immunology, les chercheurs ont identifié la principale faiblesse de ce processus immunitaire: le froid. La hausse d'infections virales respiratoires en hiver n'est effectivement pas une coïncidence. Les températures glaciales affectent bel et bien notre système de défense.

Après avoir prélevé des cellules nasales, les scientifiques les ont séparées en deux groupes. Les premiers échantillons étaient conservés à 37°C, et les seconds était à 32°C. Ces températures ne sont pas anodines, et ont été minutieusement choisies: en effet, un test a révélé que la température à l'intérieur de notre nez chutait d'environ 5°C lorsque l'air extérieur passait de 23°C à 4°C.

Les résultats ont été sans appel. Lorsque la température corporelle était ordinaire, les fosses nasales ont produit suffisamment de vésicules extracellulaires pour combattre les agressions extérieures. En revanche, pour le second échantillon, les scientifiques ont remarqué une baisse significative de la production de VE.

Cette observation vient conforter les conclusions d'une étude menée par des chercheurs de Boston. Au cours de cette dernière, des volontaires avaient passé quinze minutes dans une pièce où la température était inférieure à 5°C. Résultat: la quantité de vésicules extracellulaires créées par le nez avait diminué de 40%. Ces particules n'aiment décidément pas le froid.

Donc, en plus de vous laver régulièrement les mains (comme vous l'entendez dix fois par jour), pensez à mettre une écharpe pour garder votre nez au chaud.

Newsletters

Lutte contre le Covid: ce que les épidémies de choléra ont à nous apprendre

Lutte contre le Covid: ce que les épidémies de choléra ont à nous apprendre

L'assainissement de l'eau et l'amélioration de la qualité de l'air sont des questions clés.

En natation artistique aussi, le risque de commotion cérébrale est bien réel

En natation artistique aussi, le risque de commotion cérébrale est bien réel

Loin des rings, des tatamis et des stades de rugby, les nageuses synchronisées sont également sujettes aux chocs avec leur tête. Sans prise en charge médicale, de graves séquelles cognitives peuvent s'installer à long terme.

Que contiennent vraiment les huiles de CBD?

Que contiennent vraiment les huiles de CBD?

En pleine lune de miel avec ces gouttes à mettre sous la langue, les Français ont peut-être oublié de se demander ce qu'il y a exactement dans leurs précieuses fioles d'huile de cannabidiol.

Podcasts Grands Formats Séries
Slate Studio