Chaque année, le bimensuel Sactown, qui couvre l'actualité de Sacramento, publie un guide des endroits de la ville à visiter. Un des lieux phares de 2010 est le festival de la mandarine. C'est donc naturelllement que le fruit orangé s'est retrouvé en photo sur la couverture.
Mais pour cette édition, le directeur de la publication a voulu innover. L'idée lui est venue d'ajouter un revêtement parfumé (à l'orange, évidemment) sur la couverture.
Une idée pas si saugrenue que ça, puisqu'elle s'est révélée réalisable. L'imprimeur a en effet assuré Sactown que l'arôme ne déteindrait pas sur les autres magazines dans les stands. Financièrement, le coût de 2.000$ (1.678€) restait largement abordable.
Fin mai, 51.000 copies à l'orange ont donc débarqué dans les papeteries locales. Rob Turner, le propriétaire du magazine, se félicite de l'opération.
C'était un moyen formidable pour nous d'être interactifs et de capter l'attention des lecteurs. C'est le genre de choses qui font sourire tout le monde. Ça rend beaucoup de gens nostalgiques.
Les «scratch and sniff» (littéralement «autocollants à gratter et à sentir») existent depuis plusieurs décennies et sont régulièrement utilisés par les publicitaires. Mais jusqu'à présent, aucun titre de presse n'avait tenté d'en mettre un sur la couverture de son journal.
Je ne pense pas que nous allons changer le monde. Mais nous obtenons une bonne réaction des gens.
Et Rob Turner semble avoir flairé le bon coup. Il s'attend au meilleures ventes de l'histoire du magazine.
[Lire l'article sur le blog Media Decoder du New York Times]
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Photo: orange squircle/ Muffet via Flickr CC License by