Ce sont quelque 5.000 bouquets de fleurs qui seront remis aux médaillé·es des Jeux Olympiques et Paralympiques de Tokyo. La plupart des fleurs qui les composent ont été cultivées dans les régions du Japon dévastées par le tsunami de 2011 qui a provoqué la catastrophe de Fukushima. Le bouquet rend hommage aux 20.000 personnes qui y ont perdu la vie.
Les gros tournesols qui dominent les bouquets ont été cultivés à Miyagi et plantés par les parents d’enfants décédés dans la catastrophe; ils ont poussé sur le flanc de la colline où leurs enfants avaient essayé de trouver refuge, nous apprend la BBC.
Dans le bouquet, on trouve aussi des lisianthus blancs et violets et des sceaux de Salomon (ou polygonatum) cultivés à Fukushima par une association humanitaire visant à relancer l’économie locale et la production agricole.
Le bouquet est également composé des gentianes cultivées à Iwate, une zone côtière anéantie par le tsunami. Enfin, les dernières fleurs sont des aspidistras vertes de Tokyo, choisies pour représenter la ville.
Quant à la mascotte des Jeux Olympiques, elle «symbolise à la fois la tradition et la modernité de la culture japonaise», explique les organisateurs. Son nom provient des mots japonais «mirai» qui signifie futur et «towa» qui se traduit par «éternité».