Depuis que Mark Zuckerberg a dévoilé la nouvelle version de Facebook (avec la généralisation du bouton «Like»), le réseau social le plus populaire du monde essuie un feu nourri de critiques. Pour de nombreux internautes, la plateforme a vendu son âme au diable en abaissant encore un peu plus le niveau de la vie privée sur Internet.
Conséquence directe de ce ras-le-bol diffus, les initiatives se multiplient pour tenter de créer une alternative «open-source» à Facebook. En termes moins barbares, il s'agirait de créer un portail plus sécurisant pour l'internaute lambda. Le New York Times raconte l'histoire de quatre étudiants new-yorkais qui tentent un pari un peu fou: concurrencer le monstre aux 400 millions d'utilisateurs.
Pour relever le défi, baptisé non sans ironie «Diaspora», les quatre geeks d'à peine 20 ans ont posté une annonce sur le site de financement Kickstarter, avec pour objectif de lever 10.000 dollars, nécessaires à la mise en branle du projet. Résultat? En quelques semaines, les quatre amis ont récolté plus de 35.000 dollars, trois fois plus que la somme escomptée. Comme le constate avec étonnement Dan Grippi, l'un des instigateurs du projet: «Pour une raison que j'ignore, tout le monde a adhéré à l'idée de la vie privée.»
Sans savoir de quoi leur avenir sera fait, un de leurs professeurs, Finn Brunton, estime qu'ils sont sur la bonne voie:
Je ne connais pas une seule personne dans la démographie geek qui ne soit pas effrayée par l'idée d'immenses réseaux sociaux connectés à des entrepôts de l'information.
[Lire l'article sur le site du New York Times]
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Photo: Mark Zuckerberg / REUTERS, Rick Wilking