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Ce qui se passe réellement dans les ateliers antiracistes mis en place dans les écoles et les universités américaines

Temps de lecture : 14 min

Faut-il institutionnaliser l'antiracisme pour démanteler le racisme institutionnel?

Lors d'une manifestation Black Lives Matter sur les marches du Philadelphia Museum of Art, à Philadelphie, en 2020. | Julien Suaudeau
Lors d'une manifestation Black Lives Matter sur les marches du Philadelphia Museum of Art, à Philadelphie, en 2020. | Julien Suaudeau

Dans la rhétorique dite universaliste, le refrain est désormais bien rôdé et a des allures de ritournelle: la «censure woke» et la «cancel culture», symptômes d'un politiquement correct «identitariste», avancent à grands pas sur les campus américains, où prévalent désormais dictature des minorités, repentance et esprit de victimisation.

L'antiracisme, soustrait au cadre légitime que lui conféraient son label universaliste et la tutelle politique du Parti socialiste (PS), livré à la hargne des réseaux sociaux, serait devenu fou –une sorte de racisme à l'envers qui prendrait la République dans une «tenaille identitaire» avec l'extrême droite.

«Face à l'intolérance militante qui frappe certains universitaires américains, analyse ainsi Brice Couturier, les défenseurs de la liberté d'expression commencent à s'organiser sur les campus.» Voyez un peu l'affaire Evergreen, s'inquiétait déjà Raphaël Enthoven il y a quelques mois, dénonçant les ravages de la «nouvelle peste» intersectionnelle, non sans relayer une vidéo produite et mise en ligne par un habitué de la fachosphère sur «les dérives du progressisme».

Et que dire de l'incident de Smith College, institution où se serait manifestée, selon Emmanuelle Ducros, rien moins que «la nouvelle ségrégration raciale (le racialisme) qui pourrit les universités américaines»?

Si un jour se dissipent dans le débat français les passions tristes de l'anathème, de la désignation de l'ennemi et de l'invective, il ne sera pas inutile d'établir la généalogie du rejet et de la paranoïa que les nouveaux antiracismes inspirent à celles et ceux, dans le petit monde du commentariat politico-médiatique, qui se pensent en gardiens du temple républicain.

Dans cette phobie viscérale, source de condamnations outrancières, d'une extrême violence verbale, quelle est la part des intérêts personnels, notamment de la peur de perdre un monopole de fait sur la production du discours universaliste? Quel rôle joue le dérangement qui consiste à ne pas tolérer les avis contraires? L'incapacité de remettre en cause ce qu'on tient, de bonne ou mauvaise foi, pour juste, nécessaire, souhaitable du point de vue de l'intérêt général? La mise en veilleuse de l'esprit critique, pourtant présenté comme une caractéristique de nos chères Lumières, au profit d'une appréhension arbitraire des phénomènes sociaux?

Une créolisation de l'universalisme

D'un point de vue historique, il me semble que le rejet nazi de l'universalisme classique n'est pas étranger, analysé comme un précédent idéologique, aux préventions de nombreux intellectuels français face à un mouvement dans lequel ils voient une exaltation de la race et une obsession de l'identité. «À rebours d'un universalisme défini à la fois comme le symptôme et la matrice d'une biologie mélangée et trouble, écrit Johann Chapoutot dans La Loi du sang, le discours nazi assume sans hésiter un particularisme bruyant.»

Du particularisme au communautarisme et au séparatisme, il n'y a qu'un pas. Pour désamorcer ces amalgames et montrer qu'il n'a rien à voir avec l'idéologie des philosophes (Ernst Krieck) et juristes (Carl Schmitt) du IIIe Reich, l'antiracisme 2.0 ne doit-il pas se définir avant tout comme une créolisation de l'universalisme, dont la visée serait cet «humanisme à la mesure du monde» dont parle Aimé Césaire dans Le Discours sur le colonialisme?

Et est-ce toujours le cas, lorsqu'on explore le vaste champ de la Critical race theory? Quelles pratiques observe-t-on, sur le terrain plutôt que dans les fantasmes de nos toutologues, dans les universités américaines? Plus généralement, comment les institutions s'efforcent-elles d'éradiquer le racisme aux États-Unis?

«La race est aussi présente dans l'éducation»

Voilà quinze ans que je vis à Philadelphie. J'enseigne depuis 2016 à Bryn Mawr College, un établissement de la très chic Main Line, où Kathryne Hepburn reçut en 1928 un double diplôme en philosophie et en histoire.

À l'automne 2020, des étudiants de Bryn Mawr et de Haverford, université qui fait partie du même consortium, se sont mis en grève pour dénoncer le racisme systémique dont souffrent à leurs yeux les deux institutions. Un incident avait mis le feu aux poudres: la demande formulée par la présidente de Haverford que les étudiants n'aillent pas, pour des raisons sanitaires, manifester à Philadelphie contre les violences policières, après que Walter Wallace Jr., un Afro-Américain de 27 ans, a été abattu par deux officiers de police. Mais le malaise et les revendications qui en découlent ne datent pas d'hier: en septembre 2014, deux étudiantes du Texas et de Géorgie avaient accroché un drapeau confédéré dans leur dortoir, où elles avaient également installé, avec un rouleau de scotch, une ligne Mason-Dixon (séparant les États abolitionnistes du Nord des États esclavagistes du Sud) symbolique –selon elles non par racisme mais «par fierté sudiste».

Ici et là, non sans résistances, non sans dissensions, un antiracisme spécifique au lieu et à son histoire a commencé à se faire jour.

Lancée début novembre, à la veille de l'élection présidentielle, la grève a duré près de trois semaines, perturbant les cours, bousculant un semestre déjà mis sens dessus dessous par la pandémie, laissant des traces qui ne sont pas près de s'effacer. Certaines des exigences formulées par les étudiants ont été satisfaites par l'administration; d'autres sont à l'étude; on envisage la formation d'un «comité antiraciste» et d'autres initiatives dans le domaine du Diversity, Equity, Inclusion (DEI).

Indépendamment de ces réponses structurelles, une partie du corps enseignant a improvisé ateliers, conférences, discussions dans différentes disciplines, les humanités comme les sciences, autour des thèmes soulevés par le mouvement. Membre du département d'études françaises et francophones, directeur du programme d'études cinématographiques, j'ai par exemple invité Aïssa Maïga à partager son expérience d'actrice afro-française et son regard sur la place des minorités dans le cinéma français.

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Ici et là, non sans résistances, non sans dissensions, un antiracisme spécifique au lieu et à son histoire a commencé à se faire jour. Il s'est organisé, petit à petit, sous l'impulsion à la fois chaotique et enthousiaste des étudiants comme des profs favorables au mouvement. Son objectif principal? Identifier les éléments perpétuant le racisme et les discriminations qui en sont les avatars au sein de l'institution, puis développer les antidotes susceptibles de les faire disparaître.

Une de mes collègues, membre du département d'éducation et directrice du programme Africana Studies, Chanelle Wilson, a joué un rôle moteur dans cette mobilisation. Selon elle, «la race est consubstantielle à la fondation des États-Unis et à la manière dont ce pays fonctionne: inévitablement, elle est aussi présente dans l'éducation».

«Les États-Unis sont fondés sur la race»

La race, non comme évidence biologique –idée nazie s'il en est– mais comme construction politique et comme mécanisme d'oppression imprégnant, de manière invisible, les structures de pouvoir dans les sociétés postcoloniales: c'est le concept central de la Critical race theory, celui-là même que les tenants de l'universalisme classique, se présentant souvent en France comme issus de la gauche républicaine, rejettent en bloc. Ils ne sont pas les seuls. Aux États-Unis aussi, les études décoloniales font l'objet de nombreuses critiques, mais elles émanent principalement du camp conservateur, voire ultra-conservateur.

Selon Charlie Kirk, animateur d'une émission de radio et cofondateur de l'organisation pro-Trump Turning Point USA, «la Critical Race Theory divise le pays, c'est son but: stigmatiser ceux qui ne sont pas d'accord jusqu'à ce qu'ils capitulent de peur d'être identifiés comme racistes ou intolérants. Mais les parents normaux et les Américains moyens n'appartiennent pas à ce système universitaire radical, à cette communauté gauchiste et militante, à ces médias élitistes qui sont un poison absolu.»

Les échos avec la récente controverse hexagonale sur l'«islamo-gauchisme» sont saisissants –et la critique des idées mises en cause tout aussi stéréotypée. Qu'en est-il en réalité? «La race, dit Chanelle Wilson, fonctionne comme un système de divisions et de hiérarchies. Nous avons créé ce système. Aux États-Unis, il existe dans tous les aspects du quotidien parce que ce pays a été fondé sur la race.»

En quoi son message diffère-t-il des mots utilisés par Kareem Abdul-Jabbar dans le LA Times après le meurtre de George Floyd? «Le racisme aux États-Unis est comme de la poussière dans l'air. Elle semble invisible –même si elle nous étouffe– jusqu'à ce que la lumière du soleil entre dans la pièce. Si on entretient cette lumière, il devient possible de nettoyer le racisme partout où il se dépose.»

Rendre visible la poussière du racisme et faire le ménage, tels sont les objectifs de la Critical race theory. Comment ses praticiens s'y prennent-ils à l'université? Il s'agit, tout d'abord, de promouvoir une réflexion critique sur soi-même, sur les biais individuels et la manière dont ils affectent la pédagogie.

L'émergence d'un esprit critique

S'agit-il d'une forme de pénitence –je suis blanc, donc raciste– comme le pensent ceux que la notion de privilège blanc épouvante? Mal conçus, mal dirigés, détournés par des entrepreneurs racialistes, les ateliers décoloniaux peuvent donner lieu à ce type de dérives.

La plupart du temps, ce sont pourtant des espaces ouverts à tous, dans lesquels les profs sont invités à repenser leur syllabus et leurs techniques d'enseignement d'une façon plus équitable et plus inclusive. Pour les enseignants blancs, l'idée n'est pas d'expier un racisme ontologique (être raciste), mais de prendre conscience de préjugés inconscients, produits de l'ignorance ou du déni historique (avoir le racisme).

«La raison pour laquelle nous faisons appel à des éducateurs comme Chanelle Wilson, explique Paul Hanstedt, de la Washington and Lee University, c'est qu'elle est spécialisée dans les expériences des étudiants marginalisés et dans les obstacles pédagogiques susceptibles de limiter l'apprentissage dans les salles de cours.»

Cette expertise et cet engagement se concrétisent aussi en dehors du campus. En 2017, avec une autre collègue, Inés Arribas, j'ai créé le programme Big Sisters. Dans le cadre de ce partenariat bénévole avec l'école élémentaire Willard, située dans un des quartiers les plus pauvres de Philadelphie, les étudiantes deviennent les mentors d'élèves de CE2 et de CM1, à qui elles rendent visite une fois par semaine –une fête de fin de semestre est organisée sur le campus en décembre et en mai.

Une étudiante de Bryn Mawr College manifeste pour faire entendre la voix des personnes non-blanches sur le campus. | Strike Commons / Bryn Mawr College

Au-delà de l'aide conventionnelle à la lecture et en maths, l'objectif pour les étudiantes est de lutter contre les inégalités scolaires tout en affirmant leur conscience civique. Leurs partenaires, elles, ont la possibilité d'interagir avec des jeunes femmes à travers lesquelles elles peuvent s'imaginer à l'université dix ans plus tard. Ce mécanisme d'identification est la raison d'être du programme et la clé de son succès: les enfants qui y participent intègrent le message que les études supérieures ne sont pas réservées à de jeunes adultes blancs et favorisés.

Une prise de conscience qui commence dans le secondaire

Très présentes dans le supérieur, les questions de DEI et d'antiracisme sont déjà très présentes dans le secondaire. À Masterman, magnet school de Philadelphie qui attire aux niveaux collège et lycée les élèves des différents secteurs ayant reçu les meilleurs résultats aux tests standardisés qu'ils passent à partir du CE2, on réfléchit depuis un an aux moyens de diversifier la sélection et d'augmenter la rétention des élèves appartenant à une minorité. Selon Jessica Brown, la proviseure, «il s'agit d'un processus de longue haleine, dans lequel tout le monde doit être impliqué –administration, élèves, enseignants, parents d'élèves. Les solutions doivent être collaboratives, parce que le problème n'est pas unidimensionnel.»

Les réformes en cours n'ont pas été entreprises spontanément. Outre l'onde de choc provoquée par le meurtre de George Floyd, Masterman a fait durant l'été 2020 l'objet de graves accusations de la part d'élèves et d'anciens élèves noirs.

L'une d'entre elles s'est confiée à la radio publique locale, WHYY, après avoir lu les posts de camarades blancs sur la vidéo de Minneapolis: «Ils découvrent tous le racisme systémique, mais ils ne réfléchissent pas à la manière dont ils le perpétuent eux-mêmes.»

Dans un documentaire autoproduit et sur un compte Instagram, Black at Masterman, des dizaines de témoignages ont mis en lumière un racisme plus ou moins latent, chez les élèves comme au sein du corps enseignant. Si la majorité de ces récits porte sur des micro-agressions, sur des interactions problématiques ou sur l'insensibilité de tel ou telle prof, une proportion non-négligeable fait état d'insultes et d'humiliations.

«Génération offensée», comme le dit Caroline Fourest? Peut-être. Mais n'est-il pas normal et légitime pour un élève noir de se sentir blessé, persécuté, déshumanisé, quand ses camarades de classe blancs font du mot «Nigger» l'un des piliers de leurs codes langagiers et culturels? D'après ma fille, qui est en cinquième à Masterman, ces échanges sont encore monnaie courante.

Intégrer l'ensemble des facteurs d'inégalités

Marissa Robinson, de l'organisation éducative Stepping Stone, a été recrutée à l'été 2020 par Masterman pour coordonner les questions d'équité et d'inclusion. Selon elle, l'une des clés est de «mettre en place une évaluation holistique de l'élève à l'entrée de l'école. La focalisation sur les résultats aux tests standardisés a tendance à refléter les inégalités socio-économiques et en matière de capital culturel. Mais il y a aussi des problèmes logistiques: la réalité des transports en commun à Philadelphie complique singulièrement le trajet entre la maison et l'école pour les familles qui habitent dans les quartiers défavorisés.» Quand bien même la sélection se diversifierait, comment augmenter le bien-être scolaire des élèves appartenant à une minorité dans un établissement où les enseignants sont très majoritairement blancs? «La rétention est liée aussi à la question de la représentation, confirme Jessica Brown. Nous y travaillons.»

À la fois sous-représentés, en quête de modèles, invisibles et surexposés, les élèves non-blancs évoluent dans un univers scolaire où la pression de réussir est immense: il est difficile dans ces conditions de travailler sereinement et d'avoir les préoccupations de leur âge. Si l'on ajoute le risque des violences policières en dehors de l'école, le sentiment de danger et la peur deviennent des paramètres constants. Exagérées, ces perceptions? Infondées? Si l'on considère les accusations –injustifiées– de racisme à Smith College, on a le droit de le penser. Le problème, c'est que les adversaires de la Critical race theory font de ces cas isolés une rengaine sur le thème des pauvres petits êtres fragiles qui feraient bien de s'endurcir.

À Philadelphie, la réalité du racisme institutionnel et la victimisation des minorités par la police sont incontestables.

À Philadelphie, où, le 13 mai 1985, la police a été capable de bombarder un logement où vivaient des enfants, rasant par le feu tout un pâté de maisons, la réalité du racisme institutionnel et la victimisation des minorités par la police sont pourtant incontestables. Cette violence et le trauma qui en résulte se perpétuent même au-delà de la mort: il y a quelques semaines, on s'est aperçu que les autorités avaient remis à l'époque les restes de deux des cinq enfants morts dans le raid policier à une anthropologue, qui les utilisait fréquemment dans le cadre de ses cours. Les ossements circulaient depuis entre les sous-sols du Penn Museum et les labos de Princeton comme si de rien n'était.

Le 13 mai, le directeur des services de santé de la ville a démissionné après avoir reconnu qu'il avait ordonné, sans avertir la famille des victimes, la crémation et la destruction en 2017 d'autres fragments humains recueillis sur le site de l'incendie. Aux dernières nouvelles, quelqu'un aurait désobéi et les os auraient été retrouvés dans un carton du Medical Examiner's Office.

Un racisme systémique dont le sordide dépasse l'entendement

À Philadelphie, le racisme systémique invente des rebondissements dont le sordide dépasse l'entendement et dont la responsabilité est partagée par une cohorte d'institutions –pouvoirs municipaux, forces de police, pompiers, médecine légale, mais aussi universités.

On entend souvent, chez les contempteurs de la «folie antiraciste», qu'existeraient une dictature du ressenti, une dangereuse équivalence entre identité et légitimité: il faudrait être «une personne concernée» pour avoir le droit de s'exprimer sur le sujet.

Rien n'est plus faux. Ce genre de prescriptions existent, il serait malhonnête de le nier, mais elles s'inscrivent dans une vision dogmatique dont les promoteurs sont les alliés objectifs des tenants du pseudo-universalisme. En dehors de ces positions extrémistes, la Critical race theory produit un discours scientifique, constructif, ouvert à la critique.

Comme l'écrit Melinda D. Anderson, journaliste spécialiste des questions d'éducation, «les élèves des écoles publiques n'ont pas besoin, dans les cours d'histoire des États-Unis, d'être protégés du racisme et de l'oppression. Ils sont capables d'affronter la vérité. Quand cette vérité est enseignée en cours, ils l'apprennent et en tirent les leçons pour réparer les injustices du passé. Le débat sur la Critical race theory est comme toutes les batailles scolaires: elles concernent les adultes, non les élèves. Des lois qui interdiraient ces travaux viseraient en fait à protéger les adultes qui s'accrochent au mythe d'une Amérique vertueuse –ce sont ces adultes qui sont fragiles, pas les enfants.»

Une autre façon de voir les choses, comme le disait Toni Morrison dans un entretien de 1993 avec Charlie Rose, c'est que «les Blancs ont un sérieux, très sérieux problème avec le racisme. Ils devraient se demander comment le résoudre. Qu'on me laisse en dehors de ça.»

La logique victimaire –seules les personnes qui subissent le racisme ou son héritage ont le droit d'en parler– et la logique pseudo-universaliste –le privilège blanc n'existe pas, la revendication et la reconnaissance du statut de victime engendrent un racisme à l'envers– sont deux formes d'une même impasse. La seule façon réaliste d'aller de l'avant sur ces questions est de considérer qu'elles sont de la responsabilité de tout le monde. Pour les personnes blanches, il ne s'agit pas de je-ne-sais-quel acte de pénitence, ni de se complaire dans la dérisoire posture de l'allié.

Le travail consiste simplement à ouvrir les yeux sur toutes les pages manquantes de l'histoire coloniale et sur les formes plus ou moins discrètes par lesquelles la colonialité subsiste dans les sociétés postcoloniales.

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