Politique

Benoît Payan, Kennedy marseillais ou pur produit du système politique local?

Temps de lecture : 12 min

Portrait après plus de cent jours dans le fauteuil du maire de Marseille.

Benoît Payan devant «le portrait d'un socialiste anonyme» qui n'est autre que Karl Marx. | Guillaume Origoni / Hans Lucas
Benoît Payan devant «le portrait d'un socialiste anonyme» qui n'est autre que Karl Marx. | Guillaume Origoni / Hans Lucas

Le 5 novembre 2018, deux immeubles vétustes s'effondrent dans le quartier de Noailles à Marseille. Les marins pompiers ont extrait huit corps sous les décombres. La compétence de la majorité municipale, conduite alors par Jean-Claude Gaudin, est violemment critiquée. Marseille ne sera plus jamais comme avant, les Marseillais réclament avec force un changement.

La gauche se mobilise et comprend qu'elle peut gagner la mairie avec une liste d'union. Se pose alors la question de savoir qui pourra incarner cet espoir. Dès le début de l'année 2019, un nom circule dans les cafés et les réunions du centre-ville: Benoît Payan.

Un long dimanche de fiançailles

Il est alors relativement peu connu du grand public mais ses interventions lors des conseils municipaux au cours desquels il tance Jean-Claude Gaudin font le tour de la toile.

L'homme est bon orateur, manie avec précision les références historiques ou culturelles. Pour illustrer le clientélisme chronique qui gangrène Marseille, il n'hésitera pas à citer le film réalisé par Francesco Rosi en 1963, Main basse sur la ville.

Benoît Payan est toujours accompagné d'Arnaud Drouot, qui est aujourd'hui son directeur de cabinet. On peut voir ce curieux tandem arpenter placidement les terrasses et les rues de Marseille. Benoît Payan a le contact facile, il est affable, parle avec tout le monde, mesure ses propos et autorégule ses agacements en fermant les yeux et en prenant une longue inspiration inaudible.

Benoît Payan fait une pause lors de la première suspension de séance du conseil municipal du 4 juillet 2020. Quelques heures après, Michèle Rubirola est élue maire de Marseille et il devient son premier adjoint. | Guillaume Origoni / Hans Lucas

Arnaud est silencieux, discret, mais rien ne lui échappe et il se souvient de tout. Certains militants associatifs reconnaissent sur les réseaux sociaux l'attachement du candidat putatif aux causes humanitaires et sociales sur lesquelles il reste hasardeux de penser qu'elles soient électoralement monétisables.

L'homme a la cote, le duo rassure et peu à peu, Benoît Payan devient le candidat naturel de la liste d'union de gauche qui est en gestation.

Benoît Payan et Arnaud Drouot dans l'hémicycle du conseil municipal. | Guillaume Origoni / Hans Lucas

Mais Marseille reste Marseille et la gauche reste la gauche. D'autres prétendants au trône de la gauche locale lui savonnent la planche; son attachement au Parti socialiste des Bouches-du-Rhône, empêtré dans une série de scandales et auquel il verse toujours 10% de son salaire, lui colle à la peau; la ville bruisse de rumeurs à son sujet. «Benoît ne peut pas être un homme de gauche, il aime l'argent, il collectionne les montres Patek», lance une collaboratrice d'un autre candidat de gauche; les mélenchonistes aiment rappeler que «Payan est un apparatchik du PS, il est l'héritier du système Guérini»; certains estiment que «son ambition est purement personnelle».

Petit à petit, noyé sous les critiques, les rumeurs et les querelles de partis, Benoît Payan doit manger son chapeau et cède sa place de prétendant à la mairie de Marseille à Michèle Rubirola. Quasi inconnue des Marseillais, médecin, écologiste, elle gagne les élections le 4 juillet 2020 sous l'étiquette du Printemps marseillais. Benoît Payan devient son premier adjoint.

Les premiers mois de la mandature de Michèle Rubirola sont marqués par ses absences chroniques pour des raisons de santé. C'est alors Benoît Payan qui la remplace plusieurs semaines, parle à la presse, pense tactique et stratégie –toujours accompagné d'Arnaud Drouot. La presse nationale marque le pas et s'étonne d'une situation pour le moins inhabituelle. Ces publications et notamment celles du journal Le Monde qui exposent ce dysfonctionnement chronique finiront par les fâcher temporairement.

Le 15 décembre 2020, Michèle Rubirola annonce lors d'une conférence de presse sa démission de la fonction de maire et cède, à son tour, la place à Benoît Payan. Quelques militants du Printemps marseillais crient au scandale et à la trahison mais tous doivent se rendre à l'évidence, Michèle Rubirola ne peut plus gouverner Marseille.

Michèle Rubirola démissionne de ses fonctions de maire le 15 décembre 2020. | Guillaume Origoni / Hans Lucas

Benoît Payan prend ses fonctions d'autant plus facilement qu'il est préparé à l'exercice du pouvoir. Il sait que la situation financière de la ville est déplorable et l'urgence, absolue.

«Nous avons la capacité d'investissement d'un village», assure-t-il dans un des Facebook lives qu'il tient régulièrement après chaque conseil municipal. Il vitupère contre la précédente majorité conduite depuis vingt-six ans par Jean-Claude Gaudin, responsable, selon lui, de cette situation. Mais en coulisse, les militants du Printemps marseillais fidèles à Michèle Rubirola et l'opposition vivent mal cette mise en scène, qui rappelle furieusement l'ancien régime qu'il a lui-même contribué à balayer. Il lui est reproché de feindre la surprise face à une situation qu'il connaissait depuis longtemps et donc d'évoluer dans le registre des galéjades provençales.

Pierre Robin, jeune conseiller municipal élu sur la liste d'opposition Les Républicains (LR), est un homme de dossier, un technocrate, dur à la tâche, doté d'un esprit analytique, formé dans les grandes écoles et qui a bâti sa carrière dans les postes à grandes responsabilités au sein d'entreprises majeures. Il est parfois la voix dissonante dans l'arène politique où règnent les coups de com' planifiés et les punchlines. Il est aussi un homme modéré et rétif à l'outrance. Il admet donc volontiers que la situation de la ville est très difficile et reconnaît au jeune maire de Marseille «une sincérité non feinte» lorsqu'il parle de ses projets pour Marseille.

Cependant, il a du mal à accepter ce qu'il définit comme «une grandiloquence inutile» et des raccourcis qui glissent vers le mensonge: «Benoît Payan et Arnaud Drouot ne sont pas le vent de fraîcheur qui renouvelle les pratiques politiques. C'est une belle image mais elle est factuellement fausse. Il y a même une certaine tromperie dans la façon d'exposer les faits au public ou lors des conseils municipaux. Lorsque Monsieur le maire affirme que le marasme financier dans lequel se trouve Marseille est total, en rejetant la responsabilité sur la majorité précédente, il oublie de dire que la dette de la ville a baissé de 300 millions au cours des six dernières années. Ce n'est pas un détail. Lorsqu'il fait mine de découvrir, après l'audit financier conduit par le cabinet Deloitte, que la ville n'a quasiment aucune capacité d'investissement, c'est du mauvais Pagnol.»

Pour changer la ville, «il faut être marseillais et de gauche»

Arrivé aux affaires, Benoît Payan se pose en rassembleur mais reste nationalement peu identifié. Sa tâche est pourtant colossale. Il la qualifie avec une formule originale: «Je suis là pour que Marseille reprenne sa place», avant de poursuivre «car elle a, elle-même, participé à la création de l'appartenance nationale, y compris dans des moments où notre histoire nationale était compliquée [...]. Lorsque je demande à l'État 1,2 milliard pour nos écoles, je ne demande pas l'aumône, je demande à ce que Marseille reprenne la place qui a été la sienne. Les écoles, c'est ma priorité!»

L'opposition rétorque que les faits sont têtus et qu'il y a moins de personnel dans les écoles depuis sa prise de pouvoir.

En fin de compte, la question qui se pose au sujet de Benoît Payan et de sa gouvernance est tout entière liée à la «place». La sienne, tout d'abord: il doit acquérir une légitimité populaire qu'il n'a pas obtenue par les urnes; puis celle de la ville, dont il a une perception bien à lui, animée par des convictions issues de sa construction politique ancrée à gauche mais aussi de son histoire personnelle. Benoît Payan aime sa ville qu'il considère comme celle des déracinés, ceux qui sont venus «ici» parce qu'elle ne ferme pas ses portes. Il ajoute à cela: «Je sais qui je suis, je suis le fruit d'une histoire qui est l'histoire des Marseillais. Nous sommes beaucoup à avoir des aïeux qui sont arrivés pieds nus. J'ai été élevé comme un pauvre, ça déclenche le questionnement suivant chez moi: c'est quoi être un déclassé, un déraciné, un fracassé de la vie?»

«Tout semble naturel, spontané, mais ils ont été formés dans les appareils politiques locaux. Ce sont des jeunots qui jouent aux vieux routiers.»
Pierre Robin, conseiller municipal Les Républicains

Il le sait, il ne suffira pas de gouverner Marseille, il faut la transformer. Notamment en attirant la jeunesse des autres villes françaises ou européennes qui pourrait trouver en Marseille un champ des possibles étendu dans une ville en friche. Benoît Payan compte beaucoup sur ces entrepreneurs culturels, tout comme il reste ouvert à l'implantation locale d'une entreprise majeure: «Pourquoi pas Microsoft à Marseille?»

L'opération sera difficile et le changement qu'il désire pour la ville risque de voir des quartiers entiers au cœur desquels l'accent aura disparu: «C'est déjà le cas pour certains d'entre eux, mais il ne faut pas se tromper, les nouveaux entrants sont les bienvenus. Est marseillais celui qui le désire.»

Il sait aussi que ces nouveaux entrants contribuent à la gentrification du centre. La partie se joue avec des paramètres parfois contradictoires. Dynamiser économiquement Marseille sans opérer «le vrai grand remplacement, qui consiste à chasser les classes populaires du centre-ville, c'est du travail de dentelle qui ne peut se faire qu'avec la maîtrise de l'habitat et nous maîtriserons l'habitat, quitte à multiplier les préemptions par la mairie», dit-il en fermant le poing.

Le doute apparaît parfois dans les gestes et le regard, ou encore dans la parole qui s'emballe. Mais ces instants sont furtifs et débouchent toujours sur un corps qui se reprend, un regard verrouillé et le pouce et l'index qui se rejoignent, prélude à une punchline: «Pour faire tout cela, il faut être marseillais et de gauche!»

Le régional de l'étape

Cette filiation avec les familles de la gauche marseillaise est aussi le talon d'Achille de Benoît Payan. Pour le comprendre, il faut se plonger dans l'histoire politique locale, et notamment dans celle de la fédération du Parti socialiste des Bouches-du-Rhône dont l'expansion et la mort cérébrale sont le fruit d'un nom, d'un système et de deux frères: Jean-Noël et Alexandre Guérini, dont l'un des procès s'est tenu en mars.

La presse locale (et nationale) qui fut par le passé parfois malmenée par le duo au fait de son pouvoir s'en est largement fait l'écho. Marsactu, pure player marseillais dédié entièrement à l'actualité sociale et politique de la ville, a organisé un live dont le thème était «Les journalistes et le procès Guérini». Au cours de ce débat, l'un d'eux, Xavier Monnier, qui figure parmi les investigateurs pionniers de ces turpitudes fraternelles, laisse entendre que Benoît Payan est un «bébé Guérini», qu'il est issu des pratiques politiciennes les plus ancrées et les plus discutables de Marseille.

Sentiment partagé par Pierre Robin: «Ce jeu permanent est une coconstruction avec Arnaud Drouot. Tout semble naturel, spontané, mais ils ont été formés dans et par les appareils politiques locaux. Ce sont des jeunots qui jouent aux vieux routiers. Je ne suis pas sûr que Benoît Payan soit stricto sensu un bébé Guérini, je ne le connais pas intimement, mais sachant que j'ai travaillé dans le cabinet de Xavier Bertrand, il m'a désigné par “Monsieur le conseiller de Xavier Bertrand”. Je lui ai alors répondu “Vous avez tout à fait raison, Monsieur le conseiller de Jean-Noël Guérini!” Il voudrait incarner la modernité alors que ses réflexes trahissent le fait qu'il soit un apparatchik socialiste. Pourquoi Marseille devrait-elle être condamnée à ces pratiques d'un autre âge?»

Le combat culturel est une guerre politique

Le maire esquive la question, sachant que tout ce qu'il pourrait dire pour sa défense au sujet de son héritage politique sera vraisemblablement inaudible. Il se recentre sur son projet: «Cette vision pour la ville ne peut être partagée par la droite. C'est une question de culture. De perception des cultures, affirme-t-il. La droite en général, et la droite locale en particulier, a une approche culturelle fantasmée et passéiste.»

Pour renforcer son propos, il s'appuie sur la récente motion baptisée «Appel à l'expression d'une politique culturelle de l'enracinement et de l'amour de la France» proposée le 15 avril, puis retirée du vote du conseil de la métropole d'Aix-Marseille-Provence. Le premier citoyen de la ville qualifie cette proposition d'«anti-marseillaise», voire «anti-France»: «C'est un déchet de la pensée. C'est une charge contre la ville, contre son identité, ce qu'elle est et a toujours été.»

Inauguration de l'avenue Ibrahim Ali par le maire de Marseille le 21 février 2021. | Guillaume Origoni / Hans Lucas.

La culture est l'un des domaines sur lesquels Benoît Payan concède quelques confidences sur sa vie personnelle. À peine installé dans son bureau de premier adjoint au lendemain de l'élection de Michèle Rubirola, il demande aux services municipaux de le conduire dans les réserves des musées marseillais, «j'étais sûr que des trésors y étaient oubliés». Il revient de sa tournée avec «le portrait d'un socialiste anonyme» qui n'est autre que Karl Marx. Cette peinture est aujourd'hui présente dans son bureau de maire. Elle jouxte une pile d'ouvrages récemment acquis dans une foire aux livres du centre-ville: un pavé de plus de 700 pages qui est une biographie de Mao ou des tirages anciens de Frédéric Mistral.

La culture, toutefois, ne suffit pas à renflouer les caisses désespérément vides de la ville. Le maire de Marseille a donc sollicité l'aide de l'État lors d'une rencontre avec le président de la République. Il refuse dans un premier temps de s'étendre sur la nature et la forme de cette rencontre: «Si je le fais, on dira inévitablement que j'en rajoute». Puis indique qu'il a été agréablement surpris tant par le temps qu'Emmanuel Macron lui a accordé (plus de trois heures), que par la connaissance que le chef de l'État a de Marseille. Des promesses ont été faites et Benoît Payan compte pleinement sur le fait qu'elles seront honorées. «Je suis peut-être naïf, mais je le crois!» Il relève aussi que le président l'a interrogé sur Jean-Claude Izzo.

«Il a dit pas mal de conneries ce jour-là en tentant d'amalgamer l'agenda politique et l'hégémonie culturelle.»
Un journaliste local

C'est aussi le goût pour la culture populaire qui l'empêche de condamner ouvertement le carnaval de La Plaine qui a défrayé la chronique fin mars, quand en pleine pandémie 6.500 personnes se sont réunies au cours d'un rassemblement pourtant interdit:

«Aujourd'hui, il est hors de question pour moi de mettre un tour de vis dans ce quartier, c'est inconcevable. Les gens ont eu envie de vivre après une année de pandémie [...] la majorité des carnavaliers voulaient partager un moment qui est devenu une tradition dans l'histoire de la ville [...] [il] n'est pas pensable que l'on emmerde les gens qui se lancent de la farine dessus.»

Il voit dans cette pratique une tradition culturelle typique de l'histoire des gauches européennes:

«L'ADN de notre construction politique, c'est la contestation du pouvoir, alors que la droite pense qu'elle est naturellement destinée au pouvoir [...] Notre nature, que l'on soit social-démocrate, révolutionnaire ou autre, c'est d'être contre le pouvoir car il génère des injustices. C'est pour cette raison que nous restons des intrus pour les conservateurs. Nous prenons le pouvoir par accident.»

Au sujet du Carnaval de La Plaine, un journaliste local explique en off que Benoît Payan fut l'un des premiers à surréagir pour ne pas laisser à la droite le leadership sur les questions liées à l'ordre public: «À ce moment-là, il a lâché dans la presse des informations erronées qui laissent à penser qu'il n'a pas les capteurs sociaux pour comprendre, analyser et anticiper les mouvements du biotope dont il est le régisseur en chef. Il a dit pas mal de conneries ce jour-là en tentant d'amalgamer l'agenda politique et l'hégémonie culturelle.»

Une fois ce mandat terminé, «je serai encore jeune»

Benoît Payan déclare volontiers qu'il est le plus jeune maire de l'histoire de Marseille: «Je suis devenu maire à 42 ans, Gaston Defferre à 43.»

Le fauteuil de velours vert situé à sa droite est d'ailleurs conservé en mémoire du légendaire maire de Marseille, puis ministre de l'Intérieur et de la Décentralisation du gouvernement Mauroy. Si Benoît Payan semble détaché du désir d'accumulation et de possession, la passion pour les symboles du pouvoir et les objets porteurs de la grande histoire politique trahissent un certain fétichisme chez lui.

Cette fonction qu'il a tant souhaitée laisse aujourd'hui peu de place aux amitiés et à la vie de couple. Benoît Payan, Arnaud Drouot et certains adjoints travaillent sans discontinuer. Il dit «aimer cela», «les enjeux forts» et «le travail d'équipe» notamment avec Mathilde Chaboche, chargée de l'urbanisme [le seul nom à être cité lors de notre entretien] et «qui vient avec des solutions, fait des propositions».

À l'entendre, la fonction est passionnante car la ville est passionnante. À la question «que ferez-vous après?», il pose son stylo et répond avec calme: «Maire de Marseille, ce n'est comparable à rien, tout le monde veut être maire de Marseille, c'est un statut à part.»

Il espère être élu pour un deuxième mandat, le temps qu'il estime nécessaire à l'application du programme du conseil municipal, puis passera à autre chose, loin de la politique. Être député ou sénateur ne l'intéresse pas. Il dit vouloir retrouver le temps de lire la bio de Mao en trois jours s'il en a envie, voir ses amis qui ne font pas de politique ou passer plus de temps avec sa femme. «Je serai encore jeune», note-t-il.

Peut-être optera-t-il pour un emploi dans le privé «où je gagnerai plus d'argent. Ce n'est pas très difficile!» lance-t-il en montrant sa feuille de paye qui affiche un salaire de 2.920 euros. Benoît Payan s'en amuse et poursuit avec une familiarité dont il est très peu coutumier: «Ça ne fait pas beaucoup d'argent pour se faire traiter d'en*** toute la journée, non?»

Et conclut, goguenard, en allumant la dixième cigarette de l'heure écoulée: «Ce n'est pas avec ça que je pourrai commencer ma collection de Patek.»

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