De prime abord, les points communs entre le défunt producteur des Sex Pistols et des New-Yorkais en mocassins ne sautent pas aux yeux. Pourtant, de l'avis de l'historien du punk Jon Savage, Malcolm McLaren aurait indirectement influencé la scène afro-pop du troisième millénaire, celle emmenée par Fool's Gold, Yeasayer, et bien sûr, Vampire Weekend.
Dans le Guardian, l'auteur d'England's Dreaming évoque le «pèlerinage» en Afrique du sud entrepris par le producteur rouquin au début des années 80, quand celui-ci abandonna le costume de manager pour celui de «performer»:
[Sa chanson] Soweto a sensibilisé les occidentaux à la pop africaine en général, et au son seventies du mbaqanga (zoulou), cette musique dansante et rythmée qui accompagnait les ouvriers migrants.
Avec ce titre, Malcolm McLaren fit entrer une part de la world music dans les charts britanniques. Aujourd'hui, les petits jeunes en goguette reprennent le flambeau. On ne se plaindra sûrement pas de cette filiation, bien plus agréable à l'oreille que les vuvuzelas de la prochaine Coupe du monde de football.
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Image de une: Malcolm McLaren / REUTERS, Vincent Kessler