Selon le New York Times, l'assureur AIG, qui a reçu 170 milliards de dollars d'aide de Washington, souhaitait verser environ 165 millions de dollars de primes aux responsables de ses activités financières. Les mêmes qui, en souscrivant des contrats protégeant les investisseurs conte le risque de non-remboursement d'investissements à risque, a provoqué la chute et la nationalisation du groupe après la perte nette abyssale de 99,3 milliards de dollars en 2008.
Ces primes ont choqué l'administration américaine : le secrétaire au Trésor a écrit son mécontentement au nouveau patron d'AIG. Edward Liddy, nommé en septembre par le gouvernement, a admis leur «mauvais goût», consenti à en réduire le montant, mais a affirmé que légalement, AIG ne pouvait pas faire autrement.
400 employés devaient toucher des bonus allant de 1.000 à 6,5 millions.