Entre les scandales de dopage à répétition et l'absence de vainqueurs nationaux sur le Tour de France, le déclin du cyclisme dans l'hexagone est chaque année évoqué quand arrivent les beaux jours et que la Grande boucle approche. Pourtant, le sport connaît actuellement une vraie «révolution mondiale» qui le voit s'implanter avec succès aux quatre coins du globe, de la Chine à l'Afrique en passant par l'Amérique du Sud, comme le rapporte Le Monde dans un long article sur le sujet:
Le Tour de France, le Giro, la Vuelta, les classiques belges... Merckx, Coppi, Hinault.... la légende du cyclisme s'est forgée en grande partie sur le Vieux Continent. Même si l'apport des cyclistes australiens, et surtout américains, avait déjà contribué depuis les années 1980 à une internationalisation, un véritable virage a été pris ces dernières années.
Les deux principaux moteurs de cette mondialisation? La «volonté de nouveaux pays de prendre part à la grande fête du vélo» d'une part, et la «nécessité d'exister à l'échelle planétaire pour résister à la concurrence des autres sports». Tour de Pologne, DownUnder en Australie, tour de San Luis en Argentine, tour du Hainan en Chine, autant de courses qui sont en train de se faire une place dans le calendrier mondial.
Sur le Vieux continent, cette nouvelle évolution n'est pas bien vue par tout le monde: «Il ne faut pas que ces épreuves se développent au détriment du patrimoine historique des courses européennes», explique le directeur de notre bonne vieille Française des Jeux (FDJ).
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Photo de une: P5312196, attawayjl, via Flickr CC License by