Culture

Cinq livres à retenir de 2020

Temps de lecture : 12 min

Néo-Marseille, mythologies urbaines, ensauvagement de nos sociétés... Palmarès des cinq livres qu'il ne fallait pas rater cette année.

Tour d'horizon d'une année littéraire hors norme. | Lilly Rum via Unsplash
Tour d'horizon d'une année littéraire hors norme. | Lilly Rum via Unsplash

Je dois être un des seuls abonnés au réseau Twitter à ne pas m'être lamenté de la fermeture des librairies pendant le deuxième confinement de l'année. Outre l'agacement vis-à-vis d'une posture de signalement de vertu parfois un peu agaçante, j'ai été égoïstement satisfait de ce tarissement éditorial, qui seul me laissait une chance de lire les trop nombreux ouvrages fraîchement reçus ou à peine entamés.

Dans notre podcast consacré à l'actualité des idées et des essais, Poire et Cahuètes, nous avons déjà dressé un bilan éditorial de l'année 2020, dans lequel nous avons inséré plusieurs recommandations. Cet article est donc un prolongement et une suite de l'épisode du podcast que je vous invite à écouter pour compléter ce panorama d'une année hors norme, qui a vu certains courants de pensée s'installer dans le paysage littéraire et intellectuel.

Au programme de ce palmarès forcément très sélectif: Marseille et la gentrification, les nouvelles mythologies urbaines, les États-Unis au prisme de Los Angeles et de la guerre culturelle, et pour finir un peu d'ensauvagement.

«Cinq dans tes yeux»

Le genre

Bobo-bashing, roman de gentrification, city guide du nouveau Marseille.

Le pitch

Quand le Marseille des clandos croise le Marseille des bobos.

La critique

Voici le seul roman de la rentrée littéraire 2020 qui figure dans ce classement, faute d'avoir eu le temps de lire les 510 autres. Après les romans périurbains et de lotissements pavillonnaires, le temps des fictions de gentrification est-il venu? «Sur ces hauteurs de Marseille, les bars branchés et les boulangeries bio sont apparus aussi subitement qu'une poussée d'herpès.»

Avec Cinq dans tes yeux d'Hadrien Bels, la question de la gentrification apparaît dès l'incipit. Et le «B word» fait irruption dès la page 5: «Aujourd'hui, tout le monde dit “les Bobos” mais nous, quand on était ados, on les appelait “les Venants”.» Les «Venants» désignent, dans le roman, la population toujours plus nombreuse des néo-Marseillais.

Marseille. | Alex Baumel via Unsplash

Hadrien Bels est marseillais d'abord par le style, toujours inventif et imagé et par le regard, volontiers sarcastique qu'il porte sur la ville. Son Marseille est au croisement des archétypes des années 1990 immortalisés par les groupes de rap et les auteurs de polars marseillais –les cakes habillés en Adidas, les voitures tunées, les soirées reggae et raï, la cagolitude décomplexée– et de la réalité des années 2010 –le tourisme Instagram, la culture subventionnée, les apéros-tapas en bord de mer, les bons plans immobiliers dans le VIIe arrondissement.

La jonction entre ces deux imaginaires marseillais parallèles et antinomiques se fait grâce au narrateur surnommé Stress qui, en raison de ses origines (une famille pied-noir installée dans le Panier) et de ses ambitions (accéder à la reconnaissance culturelle) fait l'aller-retour entre le Marseille des clandos et le Marseille des bobos. Sa copine est une «venante» qui vient d'acheter «un 110 mètres carrés traversant, hauts plafonds et poutres apparentes» et fréquente le Marseille underground «des coupes déstructurées, des hauts de survêtements fluorescents, des pantalons retroussés et des Bleus de Chine» dans des friches reconverties en lieux festifs.

Ce que l'auteur a le mieux saisi, ce sont les ambiguïtés des luttes contre la gentrification.

Alors qu'il était hégémonique dans la culture des années 1990-2000, le Marseille du passé du narrateur est marginalisé par ceux-là même qui réclament haut et fort leur amour du Marseille authentique. Car les «Venants» redéfinissent et reformatent la ville à leur image, à commencer par le régime alimentaire qu'ils ont importé de Paris ou de Bordeaux: «Tu m'étonnes, même le pain, les Marseillais, y savent pas faire. Il a fallu que les Venants débarquent pour qu'on découvre le petit épeautre», s'amuse le narrateur. Les «Venantes» ont également une manière de parler fort éloignée du flow de Jul«Elle avait plein de potes qui habitaient déjà ici. Elle avait des expressions comme “genre”, “grave” ou “trop pas”.» Marginalisation dont témoigne encore ce passage dans lequel l'anti-héros marseillais comprend que ses points de repères sont concurrencés par une nouvelle carte de Marseille:

«Pour me faire trois ronds, je loue mon studio de la Plaine à des touristes. La machine économique m'a foutu à la porte de chez moi pour 45 euros par nuit. “N'hésitez pas à m'appeler si vous avez une question!” je dis à mes locataires, souvent très jeunes. Mais ils n'ont jamais de questions à me poser. À Marseille, ils ont des potes qui ont ouvert des bars, des librairies. Ils sont parfaitement au courant des expositions en cours, des plans de soirées, et ils ont les bonnes adresses de restaurants.»

Mais ce que l'auteur a le mieux saisi, ce sont les ambiguïtés des luttes contre la gentrification, souvent menées par ceux qui de l'extérieur en sont considérés comme ses représentants. Bels s'irrite de l'implication passionnée des «Venants» dans les discussions Facebook sur la gentrification de la Plaine ou du Panier, de leur obsession de la préservation du Marseille populaire, de leur approche ethnographique et parfois zoologique de la trashitude marseillaise, sujette à films documentaires, matière à expositions, prétexte à livres ou tracts engagés qui sont devenus la monnaie culturelle et symbolique du nouveau Marseille. À ce titre, le fait que Cinq dans tes yeux soit le bouquin qu'on trouve sur les tables basses des appartements à tomette du néo-Marseille n'est que la confirmation de cette profonde ambivalence!

Cinq dans tes yeux

Hadrien Bels

Éditions L'Iconoclaste

256 pages
18 euros

«Dernier brunch avant la fin du monde»

Le genre

Sociologie de l'avocado toast.

Le pitch

Si Roland Barthes était deux meufs trentenaires dans la France contemporaine.

La critique

En 1957, le sémiologue français Roland Barthes bouleversait l'analyse de la culture et des médias en publiant ses Mythologies. Son ambition était de dévoiler les discours et valeurs contenus dans les «mythes» de la culture populaire de masse de son époque: la tête de l'Abbé Pierre, la publicité pour le nouvel Omo, la peur des soucoupes volantes ou les recettes de cuisine dans Elle. Depuis notre surmodernité post-barthienne a été redéfinie par l'iPhone, la police de caractère Comic Sans MS, les couv' du New Yorker, le running connecté, les filtres animaliers sur Tinder, les podcasts et tant d'autres artefacts. Il fallait un livre pour rendre compte de ce basculement dans la civilisation d'on ne sait pas trop quoi.

Célia Héron, cheffe de la rubrique Société du quotidien suisse Le Temps et Floriane Zaslavsky, sociologue et journaliste, nées à la fin des années 1980, sont ce qu'il est convenu d'appeler des millennials. Dans leurs mythologies pour l'ère Instagram, la Citroën DS qui figurait en couverture du livre de Barthes a été remplacée par la trottinette électrique. Le combat de catch a laissé place à la série Netflix, le steak frites à l'avocado toast à 18 euros et le visage de Kim Kardashian a remplacé celui de Greta Garbo.

Autre évolution notable: alors que dans les années 1950 Barthes décryptait le conformisme du «petit-bourgeois» ou du «Français moyen», Héron et Zaslavsky se penchent sur «les jeunes professionnels dynamiques des grandes villes du monde qui trient leurs déchets, écoutent des podcasts, ont un avis informé sur l'œuvre de Philip Roth ou celle de Michel Houellebecq, achètent des œufs de poules élevées en plein air, possèdent un smartphone hors de prix et un blouson seconde main, sont contre les longs trajets en avion et trouvent que “New York”, c'est vraiment incroyable.»

Dernier brunch avant la fin du monde–Survivre à notre époque avec Roland Barthes

Célia Héron et Floriane Zaslavsky

Éditions Arkhê

272 pages

18,50 euros

«No AccessChroniques de Los Angeles»

Le genre

Déclin de l'empire américain, trumpologie, chroniques d'expat'.

Le pitch

Hollywood, c'est par où?

La critique

En bas des collines d'Hollywood, les habitants ont trouvé un stratagème pour que les touristes arrêtent d'emprunter leur rue lorsqu'ils veulent prendre un selfie au pied des lettres géantes. Ils ont placé des panneaux qui indiquent: «No Access to the Hollywood sign», «Pas d'accès aux lettres Hollywood». Arrivée dix ans plus tôt à LA pour rejoindre un homme avec lequel elle a eu depuis deux enfants, c'est ce chemin vers le succès qu'a désespérément cherché Cécile Delarue.

Ses chroniques de Los Angeles démarrent au moment où la décision de la petite famille d'expat' de rentrer vivre en France est arrêtée. Elles se lisent comme un compte à rebours et une tournée d'adieux à une ville que l'autrice a aimée mais qui ne distribue qu'une vingtaine d'Oscars par an pour des milliers de prétendants.

On se dit qu'Hollywood, c'est tout de même mieux au cinéma, ou sur Netflix.

Comme tant d'immigrants, Cécile Delarue a cru à son rêve américain: «Ici, à LA, ce serait différent. Au pays des storytellers et des happy endings, j'avais toutes mes chances. Il suffisait d'avoir des idées et de la volonté.» Un sentiment d'imminence du succès que partagent d'innombrables candidats, chauffeurs Uber aspirant acteurs ou baristas scénaristes, dans une ville tout entière tournée vers l'industry, la filière du cinéma, désormais concurrencée et renouvelée par l'empire de la série.

Journaliste dans son pays d'origine, Cécile Delarue s'est essayée au métier d'influenceuse YouTube, a doublé des voix –dont celle de Kim Kardashian– pour une émission de télé américaine, écrit des articles pour la presse féminine, son conjoint trouve un job de prof en parallèle de ses projets d'écriture; leurs revenus leurs permettent à peine de surnager dans un pays où même les catégories aisées sont préoccupées par le risque de déclassement.

L'autrice décrit la vraie vie à Hollywood. | Jeremy Bishop via Unsplash

Les descriptions de Cécile Delarue rendent compte d'une ville hors norme aux coutumes étranges y compris par rapport au reste du pays, dans ce mélange d'hyperindividualisme et de spiritualité New Age propre à la côte Ouest. Une ville dans laquelle on n'est jamais qu'à un smoothie d'Eva Longoria, à trois blocs de la maison de Joaquin Phoenix et à trois semaines de rejoindre les homeless, ces personnes SDF dont les tentes colonisent jusqu'aux quartiers privilégiés.

Au fil des pages, et à mesure que le départ des States se rapproche, le lecteur est gagné par un sentiment d'inquiétude vis-à-vis d'un pays qui paraît en proie à une crise permanente. Entre les tueries de masse quasi-quotidiennes, souvent dans des écoles, les incendies qui se déclenchent dans les quartiers résidentiels et l'attente du Big One, le séisme redouté dans la région, les tweets de Trump contribuent à entretenir un climat social électrique et on se dit qu'Hollywood, c'est tout de même mieux au cinéma, ou sur Netflix.

No AccessChroniques de Los Angeles

Cécile Delarue

Éditions Plein Jour

360 pages

21 euros

«White»

Le genre

Chroniques culturelles de la génération Ouin-Ouin.

Le pitch

Dans la bulle de l'élite démocrate avec une icône de la pop culture devenue infréquentable.

La critique

La traduction française du premier essai du romancier Bret Easton Ellis est parue l'année dernière, mais j'ai profité de sa réédition en poche en septembre 2020 pour enfin m'y plonger. J'ai d'abord abordé White avec circonspection. Je ne fais pas partie des inconditionnels de l'auteur, même si je le considère comme un génie de l'anticipation –en 1991, il publiait American Psycho, chroniques d'un trader psychopathe adorateur de Donald Trump, alors cité une quarantaine de fois dans le roman. Pour la génération X, Ellis est resté une icône de la pop culture, un de ces écrivains provocateurs qui écrivent sur la drogue, le sexe et le déclin de l'Amérique.

Pour les plus jeunes, c'est un beauf réac' qui s'en prend à la culture de l'offense chez les millennials et fustige le politiquement correct de l'identity politics«Satiriste de ma génération pour son matérialisme, sa superficialité, et sa passivité qui, dans Moins que zéro, flirtait avec l'amoralisme avant de s'y perdre, je ne pensais pas que le fait de pointer certains aspects que j'avais observés chez les milléniaux était une grosse affaire.»

Dans White, présenté tour à tour comme un essai, un récit, un recueil de critiques culturelles ou un autoportrait, l'auteur avance avec sa méthode habituelle: une approche descriptive et factuelle dans laquelle on frôle l'ennui au-delà du tolérable. Puis, tout à coup, ça y est: on est entré dans le raisonnement d'Ellis. On a envie de lire les livres qu'il descend en trois lignes, d'écouter ces tubes des eighties qu'il juge indépassables, de revoir les films qu'il atomise dans un chapitre. Peu importe qu'on soit ou non d'accord avec l'auteur lorsqu'il évoque Moonlight, La La Land, Kathryn Bigelow, Quentin Tarantino ou David Foster Wallace, Bret Easton Ellis veut continuer à jouir d'un droit éditorial qui commence à être remis en cause dans la presse culturelle: celui d'émettre un jugement esthétique à propos d'une œuvre comme un clip de pop, un film de guerre, une comédie sentimentale ou un livre de recettes de cuisine, sans que cette opinion soit analysée au prisme exclusif des privilèges de l'auteur.

Ellis est un justicier cocaïnomane et narcissique qui s'est donné pour mission d'identifier la menace de l'époque, de la dévoiler, de la poursuivre et de l'étouffer.

Le propos est réconfortant dans la mesure où Ellis ne s'attaque pas aux plus faibles que lui, mais à l'élite culturelle composée de ses amis prospères, célèbres et démocrates avec lesquels il dîne à Manhattan ou Los Angeles, et qui se mettent à pleurer lorsqu'on aborde la question de Trump, comme des enfants. La description de l'intérieur de cette «épidémie de supériorité morale» qui atteint la gauche américaine est à la fois distrayante et sinistre («Barbra Streisand avait déclaré aux médias qu'elle prenait du poids à cause de Trump. Lena Dunham avait déclaré aux médias qu'elle perdait du poids à cause Trump. Partout, des gens blâmaient le président pour leurs problèmes et leurs névroses.»)

Il est tentant de présenter White comme un pamphlet contre le politiquement correct, la temporalité imposée par Twitter, les campus américains, la culture de l'outrance et la génération des snowflakes. L'ambition de ce livre est plus haute: il s'agit d'une croisade contre une forme de dérive intellectuelle qui est en train de dégénérer en obscurantisme. Comme Ellis l'a bien noté, les champs de bataille sur lesquels cette guerre culturelle est menée sont toujours dérisoires ou anodins (un tweet, une chronique sur la pop culture, un avis sur une série) mais les conséquences pour leur auteur s'apparentent à une mort sociale.

Bret Easton Ellis est un justicier cocaïnomane et narcissique qui s'est donné pour mission d'identifier la menace de l'époque, de la dévoiler, de la poursuivre et de l'étouffer par le style et les arguments jusqu'à la faire apparaître pour ce qu'elle est véritablement: une impitoyable tentative d'intimidation culturelle. Il refuse de surveiller ce qu'il tweete et de s'autocensurer dans ses écrits. Il veut mourir debout. Lorsqu'on se rendra compte dans quelques années qu'il avait en partie, sinon entièrement raison, il sera évidemment beaucoup trop tard.

White

Bret Easton Ellis

Éditions 10/18 (poche)

336 pages

7,80 euros

«L'Utopie sauvage»

Le genre

Essai-enquête dans les sous-bois.

Le pitch

C'est quoi tout ce délire autour de la cueillette des champignons, des stages de survie en forêt et des séjours de jeûne-randonnée?

La critique

Que peuvent avoir en commun la quête de minimalisme et de frugalité, la pratique du jeûne, le régime paléo, la sylvothérapie et le succès de Sapiens de Yuval Noah Harari? Tous ont à voir avec ce «réensauvagement de nos modes de vie» qui semble obséder les peuplades occidentales de la modernité tardive. Dans un dispositif qui rappelle celui de l'excellent Syndrome du bien-être qui a fait date, deux sociologues mouillent la chemise et entament un petit tour de France des activités qui nous promettent de nous reconnecter avec notre nature sauvage, tout en en livrant une interprétation empathique mais critique.

Ils s'attardent sur la figure du chasseur-cueilleur, devenu «une sorte d'incarnation absolue, le moine d'une religion laïque du perfectionnement de soi grâce à la “sobriété heureuse”» (j'émets l'hypothèse que cet homme des cavernes mythifié est le pendant masculin de l'engouement pour la sorcière). À l'instar de la distinction qu'auraient pu faire Les Inconnus entre le bon et le mauvais chasseur-cueilleur, les auteurs de filiation «critique» randonnent sur une ligne de crête politique, partagés entre l'exaltation d'un ensauvagement de gauche –parce qu'associé au zadisme, au mouvement anarchiste, à la contestation de la société de consommation– et la condamnation des dérives survivalistes, lues ici comme les signes d'un repli identitaire et d'un imaginaire primitiviste. La même ambiguïté se dessine dans la promesse de certains gourous de l'ensauvagement de «mettre fin à l'épineuse question du genre en retrouvant l'harmonie des sociétés premières», dans lesquelles l'homme et la femme occupent chacun une place bien définie.

Reste qu'il n'est pas toujours facile d'être un réensauvagé modèle: lors d'un stage de cueillette dans l'Ariège, «à la pause pique-nique, certains des participants –un couple et leur enfant– se cachent pour manger le plus discrètement possible les sandwichs triangles emportés à la hâte, symbole d'une société de consommation abondamment pointée du doigt par Michel [le maître de stage, ndlr] pour ses propriétés déshumanisantes et ses effets dévastateurs sur la nature».

L'Utopie sauvage–Enquête sur notre irrépressible besoin de nature

Sébastien Dalgalarrondo et Tristan Fournier

Éditions Les Arènes

180 pages

15 euros

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