Les députés britanniques ont blanchi les chercheurs d'East Anglia, au centre de la polémique du Climategate. Dans son rapport, la commission chargée de l'investigation sur la mise à jour de données à l'unité de recherche sur le climat de l'université d'East Anglia a conclu que «les éléments en leur possession ne suggéraient pas que Phil Jones -le chercheur auteur des e-mails les plus polémiques - tentait de corrompre la démarche scientifique en cours». L'enquête parlementaire avait été déclenchée suite à la mise à jour d'e-mails piratés jetant un doute sur les données du réchauffement climatique.
Les expressions qui faisaient le plus débat dans les e-mails ont été interprétées avce indulgence par la commission: «astuce» serait une «expression familière pour méthode souple de traitement des données» et «cacher le déclin» un raccourci pour «écarter des données que l'on sait être erronées». La commission a ajouté que les chercheurs ne devraient pas être critiqués pour des commentaires informels sur leur travail.
Les responsables de l'enquête ont en revanche précisé que les inquiétudes de Phil Jones sur les tentatives de discréditer ses recherches, à l'origine de ses réticences à révéler l'ensemble des données, n'étaient en aucun cas une excuse pour refuser leur communication à la FOI. «Il est très important pour la recherche scientifique que les données soient disponibles pour qui les demande» peut-on lire dans le rapport.
[Lire l'article sur The Guardian]
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Photo:REUTERS/Gustau Nacarino