Cent-quarante caractères après 140 caractères, les danseurs du ballet de la ville de New York sont en train de révolutionner leur univers. Le New York Times raconte en effet que plusieurs danseurs sont très actif sur leurs comptes Twitter et n'hésitent plus à s'y confier: du stress des répétitions aux goûts musicaux, en passant par les douleurs d'un corps sans cesse torturé.
«J'ai encore pris 2 jours de repos cette semaine. Mon corps est épuisé. Chez le chiropracteur me faire réparer», peut-on lire sur le fil Twitter d'Ashley Bouder, danseuse étoile. Pour elle, Twitter est un moyen de rendre accessible un monde qui reste très secret: «Quand j'étais jeune (...) j'aurais adoré avoir Twitter pour lire ce que faisaient les danseurs dans la vie de tous les jours, plutôt que de les voir seulement lors d'une représentation», explique celle qui n'hésite pas à twitter lors des entractes.
La direction du ballet n'a pour le moment pas l'air de s'y opposer, du moment que les danseurs font usage «de bon sens et de discrétion».
Les étoiles du ballet de l'Opéra de Paris sont quant à elles à la traîne: sur 17 étoiles, seules 2 sont inscrites sur Twitter. Et encore: le profil d'Isabelle Ciaravola renvoie sur un forum officiel, tandis que celui de Karl Paquette, nommé «SweetKarl», reste pour le moment vide.
[Lire l'article sur le site du New York Times].
Photo de une: Les danseurs du New York City Ballet à Londres, Reuters/ Chris Helgren.
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