Incontestablement, les régionales et le remaniement n'auront pas tenue les unes de la presse cette semaine. Ce qui a alimenté les discussions reste de la politique ou plutôt le débat entre humoristes et politiques. Dans Libération ce samedi, le quotidien revient sur la chronique de Stéphane Guillon sur France Inter qui a allumé, lundi, le ministre de l'Immigration Eric Besson et les excuses du patron de Radio France Jean-Luc Hees. Il y aurait un nouveau «rapport de farces», titre le quotidien, entre les «rois et bouffons». Y a-t-il menace sur le droit à la dérision ?, s'interroge Libé. Alors qu'il y a une vingtaine d'années, les Coluche, Desproges, Le Luron n'étaient pas tendre avec les politiques, les humoristes les plus populaires seraient actuellement ceux qui évident justement de parler de politique.
«Voyez Florence Foresti ou Gad Elmaleh qui veillent à s'en tenir à un registre consensuel», cite Libé, qui a cependant demandé à d'autres humoristes ce qu'ils pensaient de la tournure du débat : salutaire et inquiétant.