On connaissait la réputation des femmes russes. Recherchées par les agences matrimoniales, désirées sur les podiums lors des défilés ou dans les magazines de mode, elles apparaissaient comme le symbole du pouvoir de séduction slave.
Les voilà rejoints par leurs compatriotes masculins, qui, selon le journal tchèque Lidové Noviny, auraient conquis à leur tour le cœur des Européennes. Selon des experts, le marché des femmes russes à marier commencerait à saturer alors que celui des hommes, beaucoup plus récent, serait en plein boum. «L'homme russe est une espèce exotique», explique le psychothérapeute Pavel Ponomariov. Et la qualité première des Russes dans cette entreprise continentale de séduction serait leur virilité.
Alors qu'ils n'apparaitraient pour les femmes de leur pays que comme des brutes et des ivrognes dépensiers, les étrangères les considéreraient comme «de vrais mâles. À la fois romantiques, hommes de coeurs et délicieusement virils», affirme Andreï Tchistiakov, un jeune Russe qui, après avoir vu sa compagne le quitter pour s'installer au Canada, a lui aussi décidé de se mettre sur le marché matrimonial international, avec succès.
Mais leur pouvoir de séduction ne durerait qu'un temps. «Ivrognes, feignants, primates, crasseux ou encore mafieux», seraient les adjectifs les plus souvent utilisés par les étrangères pour caractériser les Russes après quelque temps.
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Photo de une: Ikon true russian Vodka Hospitality 2007 de True russian vodka via Flickr/Licence CC by