Les affaires de violences policières en France prennent une résonance particulière avec la mort de George Floyd aux États-Unis, un homme afro-américain tué par un policier blanc. Alors que des comités comme La vérité pour Adama ne lâchent pas la pression sur les autorités, le ministre de l'Intérieur Christophe Castaner s'est exprimé lundi 8 juin. Il a assuré que tout·e fonctionnaire de police faisant l’objet de «soupçons avérés de racisme» serait sanctionné·e et a annoncé la fin de l'usage de la «clé d'étranglement» lors d'une interpellation. En retour, les syndicats policiers se sont estimés «lâchés» par leur ministre.
Une partie de la police française est-elle raciste? L'institution repose-t-elle sur une structure raciste ou est-elle gangrénée par des individus dont il faut considérer les comportements comme individuels? Quel est le rôle et le poids des syndicats dans tout ça?
Noam Anouar, fonctionnaire de police, délégué syndical Vigi et essayiste, Arnaud Houte, professeur d'histoire contemporaine et auteur de Histoire des polices en France, et Virginie Le Guay, cheffe-adjointe du service politique de Paris Match, en débattent dans «Politique», l'émission de Roselyne Febvre et de Jean-Marie Colombani sur France 24, en partenariat avec Slate.
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