Long reportage du Monde sur le «mouvement historique» en Guadeloupe. Si «la vie chère» en a été le déclencheur, les causes réelles semblent bien plus profondes et traduisent une réelle volonté de changement. Selon le quotidien, «les rois du pétrole cristallisent les frustrations contre la vie chère et contre la "pwofitasyon" (ndlr : l’exploitation) qui pourrit la vie économique de l'île à tous les niveaux.»
La filière pétrolière est gérée de manière opaque et elle est entre les mains notamment «de ces grandes familles de békés, qui sont aujourd'hui sur la sellette.»
L’île est donc toujours tenu par les Blancs et les quelques incivilités «ne peuvent occulter la liesse et le sentiment de libération qui parcourt l'île depuis trois semaines; des milliers de Guadeloupéens dans les rues – l'équivalent de manifestations de 6 millions de personnes dans la métropole.»
Photo Reuters
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