Dans le monde réel, le concept d'un Escape Game est de tenter, en équipe, de s'échapper d'une pièce à l’aide d’indices cachés et ce, dans un temps limité. Puzzle Break, une entreprise d'Escape Room basée aux États-Unis, a décidé d’exporter ce concept au monde virtuel en cet période de confinement.
Inspiré par l’univers des frères Grimm, il faut travailler en équipe pour briser la malédiction d’une sorcière et s’échapper d’une forêt enchantée. Pour trouver des indices, il faut choisir entre visiter des châteaux mystérieux ou parler à des animaux magiques qui ont parfaitement le droit de vous mentir.
Lancée pendant le confinement, pour une trentaine de dollars par joueur (27 euros), cette expérience est proposée à des entreprises ou des particuliers. Très vite, tous les créneaux disponibles sont vendus, peut-on lire dans le magazine Fast Company. Contrairement à un jeu vidéo, l’escape Game ne peut se vendre à l’infini puisqu’il nécessite la contribution des employés de la structure pour animer le jeu en tant que «parrain ou marraine la fée». Ils et elles guident les joueurs, vérifient que les bonnes réponses sont données et proposent des indices adaptés.
En utilisant des outils de vidéoconférence, les participant·es communiquent ensemble et avec la ou le maître du jeu féérique tout en s’échangeant les indices dans un drive partagé. Les joueurs et joueuses sont invitées à désigner une personne qui partage son écran pour suivre ensemble l’avancement du jeu, une autre pour être l’ambassadrice auprès des maîtres du jeu et un scribe pour prendre des notes.
Certains aspects de l’escape game ne sont pas reproductibles comme la surprise, les cachettes mais Puzzle Break tente de remplacer cela par une inspection minutieuse des images ou une résolution d’énigmes et de puzzles.
L’expérience s’est révélée payante pour l’entreprise qui a dû rappeler ses salariés initialement en chômage partiel pour ouvrir plus de créneaux. À tel point que d'autres adaptations sont en cours de développement.