Pourquoi le remaniement n'a été qu'un ajustement «technique» et non le grand chambardement avec le départ de grosses pointures que les rumeurs laissaient filtrer? Dans un article très informé, Le Figaro revient sur les coulisses du remaniement annoncé lundi 22 mars et explique que la vision minimaliste de Claude Guéant a gagné contre celle, plus maximaliste, de François Fillon.
[François Fillon] n'avait pas ménagé Jacques Chirac et Jean-Pierre Raffarin en qualifiant de «21 avril à l'envers» le camouflet infligé au pouvoir chiraquien [aux régionales 2004]. Ironie du destin, le voilà, six ans plus tard, dans une position similaire, voire plus grave. Mais l'intérêt du premier ministre est aussi d'obtenir le plus grand remaniement possible, afin de dissuader le président de procéder, comme il l'a annoncé avant le premier tour, à un changement d'équipe à l'automne. «Quitter Matignon à l'automne, c'est trop tôt dans le calendrier politique de Fillon», décrypte un sarkozyste. Mais Nicolas Sarkozy s'en tient, lui, à la formule annoncée par Claude Guéant durant le week-end: un «remaniement modeste et technique».
Entre autres détails, on apprend notamment que François Fillon a refusé une nouvelle fois d'accueillir Frédéric Lefebvre au gouvernement ou que le maintien de Fadela Amara ne serait qu'un sursis avant le grand remaniement prévu pour l'automne.
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Photo de Une: Reuters