Le Monde multiplie les portraits croisés du trader moyen. Celui qui gagne bien, voire très bien sa vie, mais qui considère «qu’au fond, [il] n’a rien fait de mal».
«Derrière les traders stars grassement payés se cachent une foule d'opérateurs de marché anonymes, qui travaillent de 7 heures à 19 heures», explique le quotidien.
La plupart ont choisi ce métier pour l’adrénaline et l’argent et ont le sentiment d’être «mal vus». Ils souffrent de cette «vindicte populaire». Comme Jean-Philippe qui a vu il y a quelques jours sa fille débarquer dans son bureau avec un exemplaire du journal Mickey. Le Monde raconte la scène: «Picsou y injuriait son neveu Donald en ces termes: «Espèces de déséquilibré! Saboteur, trader!» «Papa, c'est vrai que t'es un voleur ?», a interrogé la petite fille.»
Photo/Reuters: Bourse de Francfort
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