Jusqu'à présent, il n'y avait aucune preuve concrète laissant penser que quelqu'un sur terre ait pu mourir frappé par une météorite. En 2016 en Inde, on a pu croire un temps avoir trouvé la première victime d’un tel drame, avant que la Nasa ne mette finalement cela en doute.
Il a fallu attendre qu’une équipe de l'Université Ege en Turquie découvre dans des archives récemment numérisées du gouvernement turc des preuves inédites du première mort tué par une météorite.
L’une des archives, publiée dans la revue Meteoritics & Planetary Science, fait état de façon précise de la mort d’un homme le 22 août 1888, frappé de cette façon à l’est de l’actuelle Sulaymaniyah, en Irak. Il aurait été tué sur le coup, tandis qu’un autre aurait été paralysé par le choc.
Les scientifiques ont par ailleurs mis à jour trois lettres écrites par des responsables locaux qui rapportaient l’évènement au sultan de l'époque, Abdul Hamid II. Selon Vice News, chaque lettre fait le récit de l’événement de la même manière, ajoutant des détails tels que la présence d’une lumière brillante et de la fumée. Selon la traduction faite par les chercheur·euses, les «météorites sont tombées pendant une dizaine de minutes, comme la pluie», ajoute le média américain.
1 sur 1.600.000
D’après une étude de 1996, il tomberait au maximum 84.000 météorites de plus de 10g chaque année, et pas plus d’une centaine de plus de 400g par an.
Ces météorites tombent indistinctement, bien qu'elles aient le plus de chances de tomber dans les océans, qui couvrent près des deux tiers de la planète. Parfois, il arrive qu’une d’entre elles s’écrase sur le toit d’une maison, comme en 2011 à 30km de Paris.
Cependant les blessures dues à des accidents impliquant une roche spatiale restent extrêmement rares, et l’on a plus de risques d’être frappé en même temps par une tornade, un coup de foudre et un ouragan selon Science Post.
Le professeur Nelson de l’Université de Tulane a tenté de calculer le risque de mourir suite à l'impact d'une météorite, un astéroïde, ou une comète. Selon ses calculs, ce risque est estimé à 1 sur 1.600.000. À titre de comparaison, les risques de mourir dans un accident de voiture sont selon lui de 1 sur 90, et de 1 sur 135.000 de décéder frappé par la foudre.