En cette période de confinement, il est parfois difficile de maintenir des liens sociaux avec d'autres êtres humains. Vos voisin·es vous ont peut-être déjà tourné le dos en vous entendant tousser chez vous ou dans votre jardin.
C'est pourquoi le journal californien The Los Angeles Times propose à son lectorat de mettre à profit ces moments solitaires pour observer nos autres voisins: les oiseaux.
Non pas qu'ils aient profité de l'absence d'êtres humains dans les rues pour revenir gazouiller sous nos fenêtres, mais parce qu'on les entend mieux lorsque la vie ralentit. Et aussi parce qu'on a, pour les personnes qui travaillent désormais chez elles, plus de temps à leur consacrer.
Ce n'est pas parce que les oiseaux de votre voisinage sont communs qu'ils sont ennuyeux. Pigeons, moineaux, rouges-gorges, hirondelles (qui sont censées arriver avec le printemps), peuvent se révéler fascinants.
Quelques clés de compréhension
En se levant tôt, à l'aube, on maximise évidemment ses chances d'entendre leurs chants. Des gazouillis qui, contrairement à ce qu'on pourrait imaginer, ne parlent pas du printemps ni de l'amour, mais vraisemblablement de querelles de voisinage, pour savoir qui occupera quel terrain, raconte le LA Times.
Même s'il est impossible de comprendre en détails ces discussions tout en vocalises, on peut essayer d'imaginer. Pourquoi, soudainement, vos voisins moineaux se sont-ils tus? Peut-être parce qu'ils ont repéré un prédateur? Dans ce cas, vous avez sûrement entendu de courts sifflements en guise d'alarme avant le grand silence.
Les comportements diffèrent évidemment selon les espèces et, pour bien les reconnaître, il existe des catalogues qui répertorient les chants de nombreux oiseaux.
Le site All about birds compte plus de 600 taxons nord-américains, dont certains vivent aussi en Europe. Pour les écouter, il suffit de rentrer leur nom dans le moteur de recherche et de lancer le lecteur audio. Avec ça, les oiseaux de votre jardin ou de votre rue n'auront (presque) plus de secret pour vous.