Cette nouvelle aura tout pour plaire à celles et ceux qui pensent que nous ne sommes pas seuls dans l'univers: le Royaume-Uni va publier pour la première fois en ligne des dossiers confidentiels sur les ovnis récoltés par la Royal Air Force (RAF).
Entre 1950 et 2009, une unité de la RAF spécialement dédiée à l'étude de ces objets volants non identifiés a enquêté sur la potentielle menace qu'ils pouvaient représenter pour l'île.
Plus d'une décennie après la fin du programme, ces témoignages vont bientôt être disponibles en ligne, rapporte le Telegraph. Ces révélations font suite à une demande au nom de la Freedom of Information Act –loi sur la liberté de l'information.
Selon Space.com, le ministère britannique de la Défense (Mod) a déjà publié certains fichiers sur les ovnis directement sur le site web des archives nationales. Ces derniers rapports datant de 2009 présentent notamment des témoignages de «lumière en forme de disque d'argent», d'objets «lumineux orange avec une lumière rouge sur leur côté droit» et «de disques sphériques» dans le ciel.
Les documents de la RAF qui vont être publiés dans les prochains mois devraient probablement être du même acabit.
Rien ne dit que ces dossiers vont être croustillants. En presque cinquante ans d'activité, aucun rapport de cette unité n'a jamais révélé la moindre preuve d'une menace potentielle selon la RAF. C'est d'ailleurs pourquoi le programme a été d'abandonné.
En France, l'unité Geipan
La France possède un service similaire: le Geipan. Rattaché au Centre national d'études spatiales (CNES), cet organisme étudie les phénomènes aérospatiaux non identifiés depuis quarante-trois ans.
Entre 1977 et 2017, les équipes du Geipan ont traité près de 2.687 cas selon le HuffPost. Elles enquêtent, questionnent, interrogent les témoins faisant état d'ovnis afin de démêler le vrai du faux. En règle générale, les enquêtes finissent souvent par déboucher sur une explication.
La plupart du temps, les objets volant se révèlent être des avions, des ballons ou encore des lanternes célestes. Au total, seuls 9% des phénomènes ont été classés comme «non identifiés» par le Geipan.
Seule petite différence avec son homologue d'outre-Manche: les données du Geipan sont publiques. Sur son site, on peut facilement accéder aux résumés et aux descriptions des phénomènes –sous forme de récits, de croquis ou de séquences audio et vidéo.