Dis-moi comment tu envisages la fin du monde, je te dirai pour qui tu votes
Politique / Société

Dis-moi comment tu envisages la fin du monde, je te dirai pour qui tu votes

Temps de lecture : 13 min
Jean-Laurent Cassely
Jérôme Fourquet

Slate publie en exclusivité les résultats d'une enquête IFOP et de la Fondation Jean Jaurès sur la collapsologie.

L'IFOP et la Fondation Jean Jaurès ont lancé en octobre 2019 une enquête sur l'adhésion à la thèse de l'effondrement de notre civilisation à brève échéance, qui s'est popularisée en France sous le nom de «collapsologie», auprès d'échantillons représentatifs d'habitants de cinq pays: la France, l'Italie, le Royaume-Uni, l'Allemagne et les États-Unis.

Dans les lignes qui suivent, nous présentons en avant-première certains résultats de cette étude. Il ressort que la population française partage majoritairement (65%) le diagnostic selon lequel la civilisation telle que nous la connaissons va s'effondrer dans les années à venir. Seule la population italienne nous surpasse (71%). C'est en France que l'hypothèse d'un effondrement à échéance de vingt ans maximum est la plus partagée, 35% de la population s'accordant sur ce diagnostic.

L'étude a également pour objectif de cerner les imaginaires politiques et idéologiques associés à l'effondrement. En France, la moyenne de 65% masque des disparités importantes puisque 76% des Insoumis, 74% des sympathisants du Rassemblement national (RN) mais également 71% de ceux de Les Républicains (LR) s'accordent sur la thèse d'un effondrement de la civilisation, tout comme 61% des sympathisants socialistes. Dans ce climat décliniste, les sympathisants La République en marche (LREM) se démarquent en affichant un degré d'optimisme plus élevé: seuls 39% d'entre eux diagnostiquent un effondrement de notre civilisation.

Enfin, en rapprochant divers scénarios d'effondrement (crise climatique, guerre civile...) et de société d'après-effondrement (société écologique, société de lutte de tous contre tous...), nous montrons comment certaines proximités politiques sont associées à certains imaginaires de l'effondrement, avec un partage assez net entre des courants qui prônent l'entraide et la sobriété écologique, et des visions plus individualistes voire défensives de la société post-effondrement, posant la question centrale du rôle de la confiance en autrui et dans l'humain dans la constitution de ces imaginaires contemporains.

L'effondrement, nouvel avatar du pessimisme français?

Si la prophétie collapsologique a gagné beaucoup de terrain dans les imaginaires occidentaux ces dernières années, c'est en France et en Italie qu'elle rencontre manifestement le plus d'écho: 71% des Italiens et 65% des Français sont d'accord avec l'assertion selon laquelle «la civilisation telle que nous la connaissons actuellement va s'effondrer dans les années à venir». Cette vision apocalyptique n'est partagée «que» par 56% des Britanniques et par 52% des Américains. Enfin, en Allemagne, cette thèse fait beaucoup moins recette, avec un score de 39%.

Le libellé de la question est très général et ne se focalise pas spécifiquement sur les causes climatiques ou écologiques d'un tel effondrement (le terme de «collapsologie», encore méconnu d'une partie de l'opinion et potentiellement clivant, n'était pas employé dans le libellé de la question).

On peut donc faire l'hypothèse que le degré d'adhésion à la thèse d'un effondrement prévisible de la civilisation constitue un bon indicateur de la prégnance du déclinisme et du pessimisme dans une société donnée.

À l'appui de cette hypothèse, on notera que c'est en Allemagne, pays jouissant d'une très solide assise économique et institutionnelle, que le pronostic de l'effondrement de la civilisation est le moins répandu, suivi par les deux pays anglo-saxons, puis enfin par la France et l'Italie, nations aux performances économiques moins satisfaisantes et où les tensions sociales et politiques sont fortes.

Ramenée à l'ensemble de la population de chacun des pays, la proportion de personnes partageant la thèse d'un effondrement à venir et le diagnostiquant au maximum à une échéance de vingt ans s'établit à pas moins de 35% de la population en France, contre 29% en Italie, 22% en Allemagne et moins de 20% aux États-Unis (19%) et en Grande-Bretagne (18%). Un tiers de nos concitoyens, soit une proportion élevée, anticipe ou juge très probable l'effondrement de notre modèle de société d'ici vingt ans.

Au regard de ce chiffre, on comprend mieux pourquoi les ouvrages et traités de collapsologie rencontrent un tel succès de librairie, qu'il s'agisse par exemple de Comment tout peut s'effondrer - Petit manuel de collapsologie à l'usage des générations présentes de Pablo Servigne et de Raphaël Stevens, du Plus grand défi de l'histoire de l'humanité - Face à la catastrophe écologique et sociale d'Aurélien Barrau ou de Devant l'effondrement - Essai de collapsologie d'Yves Cochet.

La crise climatique et écologique en tête des scénarios d'effondrement

Œuvres publiées, films et séries sur le sujet font souvent jouer au changement climatique et à l'épuisement des ressources naturelles un rôle central dans le collapsus. Quand on interroge les personnes jugeant probable une telle issue, le scénario climatique et écologique est de fait souvent invoqué, mais avec une intensité variable selon les pays.

Les adeptes de la thèse de l'effondrement divergent en fait quant aux causes identifiées. Deux grands narratifs se concurrencent et fédèrent à peu près le même nombre de suffrages.

Ceux qui pensent que la cause la plus probable serait «les conséquences du réchauffement climatique et de la surconsommation (disparition des espèces, catastrophes climatiques, épuisement des ressources)» sont à peu près aussi nombreux (27% en France par exemple) que ceux qui pensent plutôt «qu'il n'y aura pas d'effondrement soudain mais plutôt une dégradation progressive des conditions de vie actuelles» (32% dans notre pays).

À côté de ces deux visions effondristes mainstream existent deux autres scénarios plus minoritaires et renvoyant à un autre imaginaire nettement plus violent. Sans doute sous l'effet de la crise migratoire de 2015-2017 et des images extrêmement fortes qu'elle a charriées, l'hypothèse d'un effondrement sous «l'effet de vagues migratoires totalement incontrôlables» recueille un score conséquent en Europe continentale (12% en Italie, 15% en France et 17% en Allemagne) et s'y classe en troisième position. Ce scénario fait moins recette en Grande-Bretagne et aux États-Unis (7%).

Survivalistes et collapsologues: deux imaginaires politiques

L'enseignement principal de notre étude menée sur quatre pays est donc que le niveau d'adhésion à la thèse de l'effondrement est particulièrement élevé en France. Mais bien entendu, tout le monde n'est pas «effondriste» dans les pays étudiés.

Le récit effondriste fait preuve d'une grande diversité et plasticité pour coller aux cultures des différentes familles politiques. Ainsi, assez logiquement, la vision d'un épuisement des ressources et du dérèglement climatique s'impose très largement parmi les sympathisants écologistes (56% de citations) et dans une moindre mesure, bien qu'étant également en tête, au sein des sympathisants des Insoumis (37%) et du PS (31%).

L'adhésion au scénario d'un effondrement de la civilisation est nettement plus prégnant parmi les électorats des formations radicales ou contestataires.

Les sympathisants macroniens qui pensent que l'effondrement est possible partagent plutôt un imaginaire de droite, dans la mesure où l'option qu'ils privilégient pour 45% d'entre eux est celle d'un déclin progressif. C'est dans doute pour conjurer cette perspective funeste d'un déclin français qu'ils ont fait leur l'ambition transformatrice et réformatrice d'Emmanuel Macron. On retrouve cet état d'esprit parmi les sympathisants LR, qui citent à hauteur de 33% ce scénario d'une décadence ou dégénérescence.

Les soutiens du RN, quant à eux, sont les seuls à placer en tête, parmi les causes d'un effondrement prévisible, l'effet de vagues migratoires incontrôlables, qu'ils sont 30% à retenir (soit le double par rapport à la moyenne). Ils sont également nettement plus nombreux que la moyenne des Français collapsologistes à craindre «une guerre civile ou des tensions de plus en plus fortes au sein de la société» (21% contre 14% en moyenne). Gageons que pour cet électorat, ces tensions au sein de la société seraient en lien direct avec le phénomène migratoire et que l'imaginaire de guerre civile qu'ils partagent met aux prises différentes communautés ethno-culturelles.

Dans la plupart des pays étudiés, l'adhésion au scénario d'un effondrement de la civilisation est nettement plus prégnant parmi les électorats des formations radicales ou contestataires, de droite comme de gauche. À l'inverse, les sympathisants des partis de gouvernement, plus à l'aise avec le fonctionnement de la société et généralement les mieux insérés socialement, sont tendanciellement moins enclins à communier dans une telle vision.

Ainsi, en Allemagne, 57% des sympathisants de l'Alternative für Deutschland (AfD) et 47% de ceux de Die Linke sont d'accord avec cette thèse d'un effondrement prévisible de la société, contre seulement 23% de leurs homologues du SPD et 31% des proches de la CDU/CSU.

On va retrouver la même configuration partisane en Italie et en France, à ceci près que d'une part, dans toutes les composantes politiques, la prévalence d'une croyance effondriste est nettement plus élevée et que d'autre part, les écarts entre partis de gouvernement et partis protestataires sont plus faibles.

En Italie, l'adhésion à la théorie d'un effondrement de la civilisation s'établit à 74% parmi les sympathisants de la Ligue et à 71% pour ceux du Mouvement 5 étoiles, soit un niveau identique à celui observé dans les rangs de Forza Italia (73%). Seuls les sympathisants du Partito Democratico sont un petit peu moins pessimistes (59%).

En France, la configuration est assez similaire: 76% des Insoumis, 74% des sympathisants du RN, mais également 71% de ceux des Républicains font ce diagnostic, qui est également partagé par 61% des sympathisants socialistes. Dans ce climat décliniste, les sympathisants LREM se démarquent en affichant un degré d'optimisme plus élevé: seuls 39% d'entre eux diagnostiquent un effondrement de notre civilisation.

Nous avons ici une illustration supplémentaire de la polarisation du paysage électoral selon des dimensions émotionnelles, ou plus précisément selon des variables subjectives mises en avant par les chercheurs Yann Algan, Elizabeth Beasley, Daniel Cohen et Martial Foucault[1].

Dans le cadre de leur enquête sur la dernière élection présidentielle, ils dévoilent en particulier le rôle joué dans la proximité partisane par les deux variables subjectives que sont le degré de bien-être (mesuré par des questions comme «Êtes-vous heureux ces jours-ci?», «Êtes-vous satisfait de votre vie en général?») et le degré de confiance interpersonnelle (la confiance que l'on accorde a priori aux autres: proches, amis, voisins, concitoyens, personnes étrangères).

Cette approche permet de distribuer les électeurs selon deux axes, en fonction de leurs réponses à ces deux questions:

1. Un axe du bien-être: sont-ils satisfaits ou insatisfaits de leur propre situation économique et sociale?

2. Un axe du niveau de confiance: ont-ils l'impression de vivre dans une société dans laquelle chacun doit se méfier de son prochain, ou bien sont-ils à l'inverse plutôt confiants envers les autres?

Voici une version simplifiée de la matrice qui résume ce positionnement.

Le croisement des deux axes aboutit à placer les électeurs sur quatre cadrans. Dans les deux cadrans placés à droite, les électeurs de Macron, mais aussi de Hamon et de Fillon ont tous un niveau de bien-être élevé: ils sont plutôt satisfaits de leur vie. Ce qui les différencie est le degré de confiance qu'ils projettent dans le corps social: macronistes et hamonistes sont confiants, tandis que les fillonistes sont défiants.

À l'inverse, les électorats Mélenchon et Le Pen convergent sur le point de leur insatisfaction: les deux électorats de la gauche radicale et de la droite populiste se recrutent parmi les perdants économiques déclarant un faible niveau de bien-être. Mais, et c'est le point crucial, loin de s'évanouir, le clivage gauche-droite réapparaît avec la prise en compte de l'axe de la confiance.

Comme on le pressent, les électeurs de la gauche radicale font plutôt confiance en leurs prochains, quand ceux de Marine Le Pen ont plutôt l'impression de vivre dans une société de défiance. Cette défiance s'exprime évidemment à propos de l'immigration chez ces électeurs, mais elle est plus globale et concerne également, dans une moindre mesure, voisins, amis et même entourage familial.

La collapsologie et le survivalisme sont associés à des tendances politiques bien identifiées.

Nous pouvons revenir à notre fin du monde et constater que lorsqu'est posée une question très similaire à celle des enquêtes sur la confiance interpersonnelle dans un cadre collapsologique, les préférences partisanes et politiques révèlent tout leur poids.

À une formulation aussi frontale que «Dans le monde d'après l'effondrement de la civilisation, on ne pourra compter que sur soi-même», l'adhésion augmente de façon linéaire en partant des électeurs de Benoît Hamon (40% le pensent) à ceux de Marine Le Pen (72% le croient) en passant par ceux de Mélenchon (45%), de Fillon (48%) et de Macron (49%), tous trois à des niveaux assez proches. La moyenne française (obtenue sur la base des seuls répondants qui adhèrent à la thèse de l'effondrement imminent ou lointain, qu'il soit brutal et monocausal ou progressif), s'établit sur cet item à 52%.

Part des électeurs de ces candidats au premier tour qui adhèrent à la proposition: «Dans le monde d'après l'effondrement de la civilisation, on ne pourra compter que sur soi-même.» Base: 65% des Français pour lesquels «la civilisation telle que nous la connaissons actuellement va s'effondrer dans les années à venir».

Ces résultats incitent à associer les deux grands récits de l'effondrement que sont la collapsologie et le survivalisme à des tendances politiques bien identifiées. Du côté des premiers et de leur chef de file Pablo Servigne, l'accent est mis sur l'entraide et la solidarité[2].

Les publications ou les groupes Facebook proches de la collapsologie sont grandement consacrés aux aspects socio-culturels du monde d'après l'effondrement, et lorsqu'il s'agit de savoirs pratiques, ils sont orientés vers l'écologie, mettant en avant les techniques de la permaculture, de l'habitat autonome, participatif et alternatif en éco-village, éco-hameau ou autre éco-lieu, dont les promoteurs «recrutent» souvent de nouveaux habitants par le biais de ces forums.

Sans être absente des pages et forums fréquentés par les survivalistes, la dimension socio-culturelle est parfois mise au second plan au profit d'approches plus techniques de la survie, qu'il s'agisse de la gestion d'une base autonome à défendre (la BAD) ou de la liste des équipements du sac de survie (bug out bag), liste qui fait l'objet de très nombreuses publications et de photographies d'équipements de la part de membres de ces réseaux.

Les survivalistes sont également écolos à leur manière, se rapprochant d'une branche primitiviste: ils sont par exemple des adeptes du bushcraft, ou «art de vivre dans les bois», une discipline qui s'inspire des façons de vivre et d'interagir avec la nature de civilisations traditionnelles.

Une «société stressante et dangereuse dans laquelle l'essentiel de l'activité humaine sera consacrée à la survie» est le scénario le plus probable pour les électeurs des partis de droite et d'extrême droite.

Les survivalistes abordent leur préparation à l'effondrement à partir de trois piliers que sont «le jardin, l'autonomie et l'autodéfense», comme le formule le sociologue Bertrand Vidal, spécialiste de ces mouvements[3].

Sur le plan des valeurs et de la vision politique, toujours selon le sociologue, le survivalisme est le signe pour ses adeptes d'une «sortie de la société de la confiance bâtie sur le mythe du progrès créé au XVIe siècle, qui disait que demain sera meilleur qu'aujourd'hui [...]».

Collapsonautes et survivalistes divergent non seulement par certaines approches de la survie, mais avant tout par leurs finalités: «À l'inverse de ces mouvements écologistes, écrit encore Bertrand Vidal, les néosurvivalistes ne sont pas mûs par le même imaginaire. Quand un écologiste quitte la ville pour cultiver son jardin, il le fait pour rendre le monde meilleur. Pour les survivalistes, ce n'est pas pour rendre le monde meilleur, c'est parce qu'il y a une catastrophe qui plane et c'est donc le seul moyen pour s'en sortir[4]

Alors que les influenceurs de la galaxie «collapso» sont généralement issus des rangs de la mouvance écologiste, le panthéon survivaliste est plutôt composé de personnalités qui mettent en scène leurs capacités de résistance physique et leur aptitude à la survie, à l'image de l'Américain Vol West.

Pour toutes ces raisons, il n'y a donc rien d'étonnant à ce qu'apparaisse une congruence entre imaginaires survivalistes et ressentiment nourri par la certitude que les autres sont des menaces plutôt que des ressources.

Les scénarios d'après l'effondrement testés, inspirés directement de ces sous-cultures effondristes –mais sans jamais utiliser les termes «collapsologie» ni «survivalisme»– montrent ici encore un partage assez clair des imaginaires.

Une «société stressante et dangereuse dans laquelle l'essentiel de l'activité humaine sera consacrée à la survie» est le scénario le plus probable pour les électeurs des partis de droite et d'extrême droite (à l'exception de l'électorat Hamon), avec un score maximal chez les électeurs de Marine Le Pen, alors que le scénario d'une «société sobre basée sur un retour à l'agriculture traditionnelle, une consommation se limitant aux besoins essentiels» a la faveur des électeurs de Mélenchon –cela ne signifiant pas nécessairement d'ailleurs qu'ils la souhaitent, simplement qu'ils la jugent plus probable.

Part des électeurs de ces candidats au premier tour qui adhèrent à différents scénarios post-effondrement. Base: 65% des Français pour lesquels «la civilisation telle que nous la connaissons actuellement va s'effondrer dans les années à venir».

La combinaison du niveau d'adhésion à la thèse de l'effondrement en fonction de la proximité partisane, étudiée plus haut, et de nos résultats concernant les scénario post-effondrement aboutit à cette représentation schématique du rapport à l'effondrement:


  • D'une part un tronc commun d'électeurs convaincus par la thèse de l'effondrement, qui se subdivisent ensuite sur l'axe de la confiance et du modèle de société à reconstruire, ce qui correspond assez bien à l'opposition classique entre imaginaires collapsonautes et survivalistes.

  • D'autre part une partie de la population moins directement concernée par la baisse de son niveau de vie, et donc de son niveau de bien-être, moins susceptible de croire à un effondrement prochain.

Ce partage schématique entre des imaginaires n'implique en rien que les survivalistes votent Marine Le Pen et les collapsonautes pour un candidat écologiste: il signifie plus exactement que certains groupes d'adhérents à la thèse de l'effondrement et certains segments de l'électorat peuvent partager une vision du monde commune. Gardons enfin à l'esprit que cette opposition entre collapsonautes et survivalistes est à nuancer et que dans les faits, des croisements existent entre les deux univers[5].

1 — Cf Yann Algan, Elizabeth Beasley, Daniel Cohen et Martial Foucault, Les origines du populisme - Enquête sur un schisme politique et social, La République des idées, Le Seuil, 2019. Retourner à l'article

2 — Voir notamment L'entraide, l'autre loi de la jungle, Pablo Servigne, Gauthier Chapelle, Les Liens qui libèrent, 2017. Retourner à l'article

3 — «Bertrand Vidal:“Notre présent est si sûr que notre avenir nous angoisse”», Aurélie Delmas, Aurore Coulaud, Libération, 23 mars 2018. Retourner à l'article

4 — «Qui sont les survivalistes, ces “élus des derniers temps”?», Boris Loumagne, France Culture, 24 mars 2018. Retourner à l'article

5 — Certaines personnalités évoluent entre les deux pôles, à l'image de l'instructeur en stages de survie et auteur David Manise, interviewé dans la revue de Pablo Servigne et qui s'éloigne des clichés d'un survivalisme paramilitaire. Retourner à l'article

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