Politique / Société

L'affaire Mila offre un bon rappel sur la liberté d'expression

Temps de lecture : 2 min

La ministre de la Justice s'est retrouvée sous le feu des critiques après ses propos sur l'insulte à la religion.

Le tribunal a tranché: les propos de la lycéenne Mila, qui avait déclaré dans une vidéo diffusée sur les réseaux sociaux que «l'islam est une religion de haine. Le Coran, c'est de la merde», ne constituent pas une provocation à la haine raciale. La jeune fille de 16 ans avait reçu des menaces de mort et de très nombreuses insultes.

Pourtant, la ministre de la Justice elle-même, Nicole Belloubet, avait assimilé mercredi 29 janvier les insultes à l'encontre des religions à «une atteinte à la liberté de conscience». Elle a reconnu par la suite une «maladresse».

Pourquoi la question du blasphème, qui était revenue dans le débat après l'attentat contre Charlie Hebdo en 2015, se pose encore en France? Une partie des politiques et des intellectuel·les a-t-elle du mal à se positionner sur la critique de l'islam?

Frédéric Dabi, directeur général adjoint de l'Ifop, François Pupponi, député divers gauche et auteur des Émirats de la République, et Virginie Le Guay, cheffe-adjointe du service politique de Paris Match, en discutent dans «Politique», l'émission de Roselyne Febvre et de Jean-Marie Colombani sur France 24, en partenariat avec Slate.

Retrouvez «Politique» tous les jeudis à 16h10 sur France 24 et les vendredis après-midi sur Slate.fr.

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