Un peu de moins quarante ans après le décès de Jimi Hendrix, le label «Legacy Recordings» (Sony) sort lundi en France l'album «Valleys of Neptune», douze titres enregistrés en 1969 dont 7 inédits. Dans «Libération», Edouard Launet retrace le parcours de ce disque et de ce guitariste de légende qui connu son heure de gloire en une année 1969 «peu érotique».
Pensez donc: en 1969, il y a eu les décès de Judy Garland et de Brian Jones, le dernier concert publique des Beatles, la création d'Arpanet, l'ancêtre du Net, Armstrong sur la lune, la Nouvelle Société de Chaban, et le 18 juillet, «au lever du jour sur la scène de Woodstock, Hendrix [qui] donne une version très personnelle de l'hymne américain».
Et le 31 décembre à minuit, rappelle «Libération», sur la scène du Fillmore East, le plus grand guitariste de tous les temps lance au public: «Bonne année à tous... si on arrive à passer l'été.» Il meurt le 18 septembre 1970 à Londres, étouffé dans un mélange de vin et de barbituriques. A trois jours de l'automne.